Abstract
Objective
To assess the hypothesis that empyema thoracis (ET) is a problem often not optimally treated. Long delays in diagnosis are common, long hospital stays are typical and recovery with surgery is relatively rapid.
Design
A chart review.
Setting
The Regina Health District associated hospitals, a tertiary referral centre.
Patients
The charts of 34 consecutive patients having primary respiratory tract disease and seen during the 6-year period Apr. 1, 1991, to Mar. 31, 1997, were identified.
Outcome measures
Patient presentation, time until diagnosis of ET, number of radiologic investigations, microbiologic features, treatment methods, postoperative course and mortality.
Results
The mean delay in diagnosis, defined as the time of admission to the time of correct diagnosis, was 44.2 days (range from 0 to 573 days) and the mean delay until thoracic surgery referral was 47.4 days (range from 0 to 578 days). On average each patient underwent CT 10.1 times, had 2.6 percutaneous drainage procedures and 2.0 chest tube insertions. The mean time from the first percutaneous chest drainage to the date of diagnosis was 29.8 days (range from 0 to 564 days). Of the 26 patients who underwent CT, the mean time from the first CT of the chest to the date of diagnosis was 9.5 days (range from 0 to 75 days). Cultures of pleural fluid grew no organisms in 17 patients; in the remaining 17 patients cultures grew 23 different microorganisms. Of 26 patients who were referred for surgical opinion, 18 underwent decortication; 8 were not considered to be surgical candidates. Pathological examination showed 17 cases of inflammatory empyema and 1 case of mesothelioma (unrecognized clinically). The mean length of hospital stay postoperatively was 15.2 days.
Conclusions
Early suspicion of ET facilitates its treatment, resulting in fewer investigations and shorter hospital stays. When percutaneous drainage does not eliminate pleural effusions, empyema must be considered. Recovery from surgical decortication is rapid in comparison with the typical protracted preoperative hospital course.
Abstract
Objectif
Évaluer l’hypothèse selon laquelle l’empyème thoracique (ET) est un problème qui, souvent, ne reçoit pas un traitement optimal. Il faut souvent beaucoup de temps pour poser le diagnostic, les hospitalisations prolongées sont courantes et le rétablissement à la suite d’une intervention chirurgicale est relativement rapide.
Conception
Étude de dossiers.
Contexte
Hôpitaux associés au District de santé de Regina, et un centre spécialisé tertiaire.
Patients
On a identifié le dossier de 34 patients consécutifs atteints d’une affection primitive des voies respiratoires qui ont consulté entre le 1er avril 1991 et le 31 mars 1997, soit sur six ans.
Mesures de résultats
Présentation des patients, temps nécessaire pour diagnostiquer un ET, nombre d’études radiologiques, caractéristiques microbiologiques, méthodes de traitement, évolution postopératoire et mortalité.
Résultats
Il a fallu en moyenne 44,2 jours (intervalle de 0 à 573 jours) pour poser le diagnostic, soit la période écoulée entre le moment de l’admission et celui où l’on a posé le bon diagnostic. Il s’est écoulé en moyenne 47,4 jours (intervalle de 0 à 578 jours) jusqu’à la présentation pour une intervention chirurgicale thoracique. En moyenne, chaque patient a subi 10,1 tomographies, 2,6 drainages percutanés et 2,0 insertions de tubes thoraciques. Il s’est écoulé en moyenne 29,8 jours (intervalle de 0 à 564 jours) entre le moment où l’on a procédé au premier drainage thoracique percutané et celui où l’on a posé le diagnostic. Chez les 26 patients qui ont subi une tomographie, il s’est écoulé en moyenne 9,5 jours (intervalle de 0 à 75 jours) entre le moment où l’on a procédé à la première tomographie thoracique et celui où l’on a posé le diagnostic. Les cultures d’épanchements pleuraux n’ont produit aucun organisme chez 17 patients. Chez les 17 autres, les cultures ont produit 23 micro-organismes différents. Sur les 26 patients que l’on a envoyés consulter un chirurgien, 18 ont subi une décortication et 8 n’étaient pas considérés comme des candidats à une intervention chirurgicale. L’examen pathologique a montré 17 cas d’empyème inflammatoire et un cas de mésothéliome (non reconnu cliniquement). Le séjour à l’hôpital après l’intervention a duré en moyenne 15,2 jours.
Conclusions
Lorsqu’on soupçonne tôt la présence d’un ET, cela en facilite le traitement, réduit le nombre d’analyses et la durée des hospitalisations. Lorsque le drainage percutané n’élimine pas les épanchements pleuraux, il faut envisager la présence d’un empyème. Le rétablissement à la suite d’une décortication chirurgicale est rapide comparativement à l’évolution préopératoire qui s’éternise habituellement à l’hôpital.
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