Abstract
Objective
To study the effect of mycophenolate mofetil (MMF), a new immunosuppressive drug that acts by inhibiting de novo pathways of purine synthesis, and rabbit antithymocyte globulin (RATG) on the lymphocyte subpopulation after heart transplantation.
Design
A review of clinical and laboratory records.
Setting
The Montreal Heart Institute.
Patients
Thirty-one patients who underwent heart transplantation. In 9 patients, neoral cyclosporine, prednisone and azathioprine were administered (group 1). In 14 patients RATG was added during the first 3 postoperative days (group 2) and in 8 patients RATG and combination immunosuppression was given, but MMF was used instead of azathioprine (group 3). The demographic characteristics of donors and recipients were similar among the 3 groups.
Main outcome measures
The proportion of CD2, CD4 and CD8 receptor-positive lymphocytes, expressed as a mean (and standard deviation) percentage of the total lymphocyte population, measured at 7, 15 and 30 days and 6 months after transplantation.
Results
At 7 days after transplantation, CD2 lymphocytes averaged 55% (18%), 16% (15%) and 14% (11%) in groups 1, 2 and 3 respectively (p < 0.05), CD4 averaged 36% (11%), 9% (12%) and 7% (8%) in groups 1, 2 and 3 (p < 0.05), and CD8 averaged 14% (6%), 4% (3%) and 4% (3%) in groups 1, 2 and 3 (p < 0.05). At 15 days after transplantation CD2 averaged 69% (10%), 42% (16%) and 47% (20%) in groups 1, 2 and 3 respectively (p < 0.05), and CD8 averaged 16% (7%), 16% (6%) and 19% (7%) (p = NS). At 30 days after transplantion the percentages of CD2, CD4 and CD8 lymphocytes were similar among the groups. The freedom rate from acute rejection averaged 22% (14%), 9% (8%) and 50% (18%) (p < 0.05) in groups 1, 2 and 3 at 6 months after transplantation, and the freedom rate from infection averaged 56% (17%), 36% (13%) and 38% (17%) for the 3 groups at this time period (p = NS).
Conclusions
A short course of RATG causes severe, transitory depletion of CD2, CD4 and CD8 lymphocyte subpopulations. MMF decreases the incidence of early acute rejection after heart transplantation without affecting the lymphocyte subpopulation when compared with azathioprine.
Abstract
Objectif
Étudier l’effet du mycophénolate mofétil (MMF), nouvel agent immunosuppresseur qui agit en inhibant les voies de synthèse de novo des purines, ainsi que des globulines antithymocytes de lapin (GATL), sur la sous-population des lymphocytes après une transplantation cardiaque.
Conception
Étude de dossiers cliniques et de laboratoire.
Contexte
Institut de cardiologie de Montréal.
Patients
Trente-et-un patients qui ont subi une transplantation cardiaque. On a administré de la cyclosporine néorale, de la prednisone et de l’azathioprine à neuf patients (groupe 1). On a ajouté des GATL chez 14 patients au cours des trois jours qui ont suivi l’intervention (groupe 2) et l’on a administré à huit patients des GATL conjuguées à des immunosuppresseurs, mais on a utilisé le MMF au lieu de l’azathioprine (groupe 3). Les caractéristiques démographiques des donneurs et des receveurs étaient semblables entre les trois groupes.
Principales mesures de résultats
La proportion de lymphocytes CD2, CD4 et CD8 récepteurs positifs exprimée en pourcentage moyen (et écart type) de la population totale de lymphocytes, mesurée à 7, 15 et 30 jours, ainsi que six mois après la transplantation.
Résultats
Sept jours après la transplantation, les lymphocytes CD2 totalisaient en moyenne 55 % (18 %), 16 % (15 %) et 14 % (11 %) chez les groupes 1, 2 et 3 respectivement (p < 0,05), les lymphocytes CD4, 36 % (11 %), 9 % (12 %) et 7 % (8 %) chez les sujets des groupes 1, 2 et 3 (p < 0,05), et les lymphocytes CD8, 14 % (6 %), 4 % (3 %) et 4 % (3 %) chez les sujets des groupes 1, 2 et 3 (p < 0,05). Quinze jours après la transplantation, les lymphocytes CD2 totalisaient en moyenne 69 % (10 %), 42 % (16 %) et 47 % (20 %) chez les sujets des groupes 1, 2 et 3 respectivement (p < 0,05), et les lymphocytes CD8, 16 % (7 %), 16 % (6 %) et 19 % (7 %) (p = NS). Trente jours après la transplantation, les pourcentages de lymphocytes CD2, CD4 et CD8 étaient semblables entre les groupes. Le taux d’absence de rejet aigu s’est établi en moyenne à 22 % (14 %), 9 % (8 %) et 50 % (18 %) (p < 0,05) chez les sujets des groupes 1, 2 et 3 six mois après la transplantation, et le taux d’absence d’infection a atteint en moyenne 56 % (17 %), 36 % (13 %) et 38 % (17 %) pour les sujets des trois groupes à cette étape (p = NS).
Conclusions
Un bref traitement aux GATL provoque un épuisement transitoire grave des sous-populations de lymphocytes CD2, CD4 et CD8. Le MMF réduit l’incidence de rejet aigu précoce après une transplantation cardiaque sans avoir d’effet sur la sous-population lymphocytaire, comparativement à l’azathioprine.
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