Il faudrait disséminer largement aux médecins de famille et aux autres PSP des renseignements concernant les signes et symptômes du CCR, la façon de procéder à une anamnèse et à un examen physique détaillés et appropriés, les investigations qui s’imposent et la demande de consultation pour les patients qui présentent des signes et symptômes suspects à l’aide de diverses stratégies de transposition du savoir
Lors des bilans de santé périodiques, les médecins de famille et autres PSP devraient demander aux patients adultes s’ils ont des saignements rectaux, des changements dans leurs habitudes intestinales et des pertes de poids non intentionnelles
En discutant du dépistage du CCR avec les patients, les médecins de famille et autres PSP devraient demander s’ils ont des antécédents familiaux de CCR et des signes et symptômes prédictifs d’un CCR
Les médecins de famille et autres PSP devraient investiguer l’anémie inexpliquée, en particulier l’anémie ferriprive (Consulter les lignes directrice sur l’anémie8,9)
Pour les signes et symptômes qui n’ont pas justifié de demande de consultation initiale, les médecins de famille et autres PSP devraient réévaluer et faire d’autres investigations s’ils n’ont pas disparu
Les médecins de famille et autres PSP devraient former leur personnel concernant le triage des patients qui appellent pour des signes et symptômes laissant présager un CCR pour accélérer les rendez-vous initiaux
Les spécialistes en endoscopie devraient élaborer des protocoles de triage pour éviter des retards dans le diagnostic du CCR chez les patients présentant des signes ou symptômes suspects
Il faudrait élaborer et mettre en œuvre un programme d’éducation durable du public à propos des signes et symptômes du CCR, de l’importance d’un dépistage et d’une prise en charge rapides et des craintes et préoccupations courantes qui pourraient retarder la consultation
Des efforts spéciaux devraient être déployés pour réduire les délais qu’on observe souvent avant que consultent les femmes, les patients célibataires, les patients plus jeunes, les minorités visibles et les patients ayant des maladies concomitantes, un soutien social plus faible, moins de scolarité ou vivant en milieu rural