Tableau 1.
DOMAINE DE DÉCISION | RÉSUMÉ DES MOTIFS DE LA DÉCISION | SOUS-DOMAINES AYANT INFLUENCÉ LA DÉCISION |
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QdD : Y a-t-il des données de bonne qualité ou de qualité modérée? Oui □ Non ☑ |
La QdD étayant les bienfaits de la déprescription est faible à modérée La QdD étayant les torts de la déprescription est faible à modérée |
La principale raison de la baisse de niveau est le risque de biais La QdD tirées d’études randomisées et contrôlées étayant les bienfaits est faible La QdD tirées d’études randomisées et contrôlées étayant les torts de la déprescription est modérée (qualité du sommeil) |
Équilibre bienfaits-torts : Est-il certain que les bienfaits surpassent les torts? Oui ☑ Non □ |
Effets de l’intervention sur le taux d’abandon
Qualité du sommeil
Anxiété
Autres torts liés à la déprescription (p. ex. effets indésirables de sevrage du médicament)
Effet de la déprescription sur la cognition
Événements indésirables chez les personnes âgées
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Le risque de bienfaits liés à la déprescription est-il semblable au départ dans tous les sous-groupes? Oui ☑ Non □
Devrait-on formuler des recommandations distinctes pour chaque sous-groupe en fonction du niveau de risque? Oui □ Non ☑
Le risque de torts liés à la déprescription est-il semblable au départ dans tous les sous-groupes? Oui ☑ Non □
Devrait-on formuler des recommandations distinctes pour chaque sous-groupe en fonction des torts liés à l’emploi continu? Oui ☑ Non □
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Valeurs et préférences : Les estimations de l’importance relative des paramètres d’évaluation et des préférences des patients sont-elles fiables? Oui □ Non ☑ | Les patients ont tendance à évaluer les bienfaits des BZRA plus favorablement, et les risques, moins favorablement que les médecins. Les personnes qui voudraient arrêter de prendre les BZRA voient l’amélioration potentielle de la pensée et de la mémoire comme un bienfait, de même que l’obtention d’un sommeil plus naturel et un sentiment de fierté d’avoir arrêté. Les facteurs liés à une plus grande probabilité d’arrêter de prendre les BZRA sont la scolarité élevée, un faible apport ou la faible puissance des BZRA, et des scores inférieurs de sensibilité à l’anxiété. Parmi ceux qui n’arrivent pas à abandonner les BZRA, beaucoup décrivent l’échec comme une difficulté à dormir quelques jours après avoir arrêté |
Point de vue adopté : Les données laissent croire que certains patients désirent arrêter de prendre les BZRA pour éviter les torts liés à l’emploi prolongé. D’autres pourraient hésiter et échouer en raison de la difficulté à dormir après avoir arrêté Source des valeurs et préférences : Revue exploratoire auprès de sujets, y compris les personnes âgées Source de variabilité, le cas échéant : Scolarité, puissance des BZRA et scores de sensibilité à l’anxiété La méthode visant à déterminer les valeurs était-elle satisfaisante pour cette recommandation? Oui ☑ Non □ Tous les paramètres d’évaluation essentiels ont-ils été évalués? Oui ☑ Non □ |
Répercussions sur les ressources : Les ressources valent-elles le bienfait net attendu? Yes ☑ No □ |
Répercussions sur les coûts
Répercussions sur les médecins
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Faisabilité : Cette intervention consistant à réduire la dose des BZRA est-elle généralement disponible? Oui ☑ Non □
Coût d’opportunité : Cette intervention et ses effets valent-ils les coupures ou la non-allocation de ressources aux autres interventions? Oui ☑ Non □ Bienfaits et torts économiques et préventifs : Y a-t-il une grande variabilité des exigences en matière de ressources dans les différents contextes? Oui □ Non ☑
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Qualité globale de la recommandation chez les personnes âgées (≥ 65 ans) : forte Qualité globale de la recommandation chez les adultes < 65 ans : faible | Il existe des données de faible qualité selon lesquelles les interventions de déprescription améliorent le taux d’abandon des BZRA à 3 mois. Comparativement à la poursuite du traitement par un BZRA, la réduction de la dose de ces médicaments n’entraîne aucune différence des scores des symptômes de sevrage (données de faible qualité). Les personnes qui réduisent la dose de BZRA auraient plus de troubles de sommeil que celles qui poursuivent le traitement; mais cette différence disparaît à 12 mois (données de très faible qualité). Notre revue systématique a révélé que la déprescription des BZRA n’a pas aggravé l’anxiété. Malgré la faible qualité des données sur la déprescription, notre recommandation a été jugée comme forte chez les personnes âgées en raison des données étayant les torts liés à la poursuite du traitement par un BZRA, particulièrement chez les personnes âgées (hausse du risque de chutes, de l’incapacité cognitive, des accidents de la route) et des répercussions consécutives sur les ressources. Nous avons aussi tenu compte des publications sur les préférences des patients, qui laissent croire que les patients sont heureux de reprendre le contrôle de leur sommeil et d’éviter potentiellement les effets indésirables des BZRA |
BWSQ—benzodiazepine withdrawal symptom questionnaire, BZD—benzodiazépine, BZRA—agoniste des récepteurs benzodiazépines, MPOC—maladie pulmonaire obstructive chronique, NPT—nombre de patients à traiter, QdD—qualité des données, TCC—thérapie cognitivo-comportementale.