Abstract
Objectives
To determine the frequency of readmission for early postoperative small-bowel obstruction (SBO), to highlight factors that may predispose to this condition, to define the risks of strangulation and to compare the immediate and long-term risks and benefits of operative versus nonoperative treatment.
Design
A chart review.
Setting
The Sir Mortimer B. Davis-Jewish General Hospital, a university-affiliated teaching hospital in Montreal.
Patients
Out of a total of 1001 cases of SBO in 552 patients, 30 patients were readmitted within 50 days of a previous laparotomy with the diagnosis of SBO.
Intervention
Selective nonoperative management and exploratory laparotomy.
Main outcome measures
The value of nonoperative management and need for operation.
Results
Adhesions were the cause of the obstruction in most cases (24); other causes were Crohn’s disease (2), hernia (1), malignant neoplasm (1) and a combination of adhesions and malignant disease (2). Thirteen (43%) of the procedures preceding the obstruction were primary small-bowel operations. There was only 1 episode of strangulated bowel. Of the patients readmitted for SBO, 7 (23%) were treated operatively with a long-term recurrence rate of 57% compared with 63% for those treated nonoperatively for the SBO. The median time to recurrence was 0.1 years (range from 0.02–6 yr) for those whose SBO was managed operatively, compared with 0.7 years (range from 0.08–5 yr) for those managed nonoperatively for the SBO. The median length of stay for patients managed operatively for SBO was 12 days (range from 9–17 d) compared with 6 days (range from 2–33 d) for those managed nonoperatively.
Conclusions
Readmission for SBO within 50 days of a previous laparotomy represents a small percentage of all cases of SBO. They frequently follow small-bowel operations. Cases of strangulation are no more common than in general cases of SBO. Patients treated nonoperatively for SBO did not experience less favourable outcomes with respect to resolution of symptoms, length of stay, risk of recurrence and reoperation. Thus, operative intervention is not necessary in an otherwise stable patient.
Abstract
Objectifs
Déterminer la fréquence des réadmissions à cause d’une occlusion de l’intestin grêle (OIG) au début de la période postopératoire, afin de mettre en évidence les facteurs qui pourraient prédisposer à cette affection, de cerner les risques d’étranglement et de comparer les risques et les avantages immédiats et à long terme du traitement chirurgical avec ceux du traitement non chirurgical.
Conception
Étude de dossiers.
Contexte
L’Hôpital général juif Sir Mortimer B. Davis, hôpital d’enseignement affilié à une université, à Montréal.
Patients
Au nombre des 552 patients chez lesquels 1001 cas d’OIG se sont présentés au total, 30 patients ont été réhospitalisés pour motif d’OIG au cours des 50 jours suivant une laparotomie.
Intervention
Traitement non chirurgical sélectif et laparotomie exploratoire.
Principales mesures de résultats
Valeur du traitement non chirurgical et besoin d’une intervention.
Résultats
Dans la plupart des cas (24), l’occlusion était causée par des adhérences. Les autres cas étaient attribuables à la maladie de Crohn (2), à une hernie (1), à un néoplasme malin (1) ou à une combinaison d’adhérences et d’affection maligne (2). Treize (43 %) des interventions qui ont précédé l’occlusion étaient des chirurgies primaires de l’intestin grêle. Il n’y avait qu’un cas d’étranglement intestinal. Sept (23 %) des patients qui ont été réhospitalisés pour motif d’OIG ont reçu un traitement chirurgical et présentaient un taux de récidive à long terme de 57 %, comparativement à un taux de 63 %, chez les patients qui ont reçu un traitement non chirurgical de l’OIG. La période médiane écoulée avant la récidive s’établissait à 0,1 an (intervalle de 0,02 à 6 ans) chez les patients ayant reçu un traitement chirurgical de l’OIG, comparativement à 0,7 an (intervalle de 0,08 à 5 ans) chez les patients ayant reçu un traitement non chirurgical de l’OIG. La durée médiane du séjour s’établissait à 12 jours (intervalle de 9 à 17 jours) chez les patients ayant reçu un traitement chirurgical de l’OIG, comparativement à 6 jours (intervalle de 2 à 33 jours) chez les patients ayant reçu un traitement non chirurgical.
Conclusions
Les réadmissions pour motif d’OIG au cours des 50 jours suivant une laparotomie représentent un faible pourcentage de tous les cas d’OIG. Elles surviennent souvent suite à des chirurgies de l’intestin grêle. L’étranglement n’est pas plus courant que dans l’ensemble des cas d’OIG. Les résultats aux chapitres de l’élimination des symptômes, de la durée du séjour, du risque de récidive et de la pratique d’une nouvelle intervention n’étaient pas moins favorables chez les patients ayant reçu un traitement non chirurgical de l’OIG. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de pratiquer une intervention chirurgicale chez les patients dont l’état est par ailleurs stable.
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