Abstract
Objective
To characterize medical and nonmedical reasons for delayed discharge on a general thoracic surgery unit.
Design
A prospective observational cohort study.
Setting
A university-affiliated tertiary care institution.
Patients
Between February 1999 and July 2000, the in-hospital progress of 130 patients who had undergone an elective thoracic surgical procedure was evaluated prospectively. Baseline characteristics (age, sex, comorbid conditions and pulmonary function test results) were documented.
Main outcome measures
Complications that delayed the time when the patient was medically ready for discharge. The day the patient was deemed fit for discharge (medically required length of stay) was compared with the actual day of discharge (actual length of stay).
Results
The 3 most frequent complications that prevented discharge by postoperative day 6 were persistent air leaks, pulmonary infections and atrial fibrillation. The presence of a persistent air leak increased the medically required length of stay by a mean of 13.1 days (95% confidence interval [CI] 11.0–15.2 d), pneumonia by 9.6 days (95% CI 4.96–14.2 d) and atrial fibrillation by 2.4 days (95% CI −2.6 to 7.4 d). The mean medically required length of stay was 6.9 days, and this differed from the mean day on which the patient was actually discharged (7.35 d, p < 0.01), which contributed 44 excess days of hospitalization per 100 patients. The 2 most common causes of this discrepancy were the lack of home support (10.2% of patients) and the unavailability of convalescent facilities (7.1% of patients). Prolonged hospital stay for nonmedical reasons was associated with increased mean age (67.4 v. 60.7 yr, p = 0.05).
Conclusions
Length of hospitalization after elective thoracic surgery may be prolonged for medical or nonmedical reasons. Although complications like persistent air leak and pneumonia have an impact on medically required length of stay, social factors may also significantly delay discharge.
Abstract
Objectif
Décrire les motifs médicaux et non médicaux du report des déshospitalisations dans un service de chirurgie thoracique générale.
Conception
Étude de cohortes prospective par observation.
Contexte
Établissement de soins tertiaires affilié à une université.
Patients
Entre février 1999 et juillet 2000, les progrès de 130 patients hospitalisés ayant subi une chirurgie thoracique élective ont été évalués de façon prospective. Les caractéristiques de base (âge, sexe, comorbidité et résultats des tests fonctionnels respiratoires) ont été consignées.
Principales mesures de résultats
Les complications ayant retardé le moment où le patient était prêt, du point de vue médical, à sortir de l’hôpital. La date à laquelle le patient a été considéré en état de sortir de l’hôpital (durée du séjour médicalement nécessaire) comparée à la date effective de la déshospitalisation (véritable durée du séjour).
Résultats
Au sixième jour de la période postopératoire, les trois complications ayant empêché le plus fréquemment la sortie d’hôpital étaient les fuites d’air persistantes, les infections pulmonaires et la fibrillation auriculaire. En moyenne, la fuite d’air persistante a allongé le séjour médicalement nécessaire de 13,1 jours (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 11,0–15,2 j), la pneumonie l’a allongé de 9,6 jours (IC à 95 %, 4,96–14,2 j), et la fibrillation auriculaire, de 2,4 jours (IC à 95 %, 2,6 à 7,4 j). La durée moyenne du séjour médicalement nécessaire s’établissait à 6,9 jours et différait de la période moyenne écoulée avant que les patients soient effectivement déshospitalisés (7,35 j, p < 0,01), qui représentait 44 jours d’hospitalisation en trop pour 100 patients. Les deux causes les plus courantes de cet écart étaient l’absence de soutien à domicile (10,2 % des patients) et la non-disponibilité des établissements de convalescence (7,1 % des patients). On a établi un lien entre le prolongement de l’hospitalisation pour des motifs non médicaux et l’âge moyen plus élevé (67,4 c. 60,7 ans, p = 0,05).
Conclusions
Suite à une chirurgie thoracique élective, l’hospitalisation peut être prolongée pour des motifs médicaux ou non médicaux. Même si les complications, comme une fuite d’air persistante et la pneumonie, ont une incidence sur la durée du séjour médicalement nécessaire, des facteurs sociaux peuvent aussi retarder considérablement la déshospitalisation.
Full Text
The Full Text of this article is available as a PDF (100.7 KB).