Abstract
Objective
To review the epidemiology, presentation, diagnosis, molecular genetics, treatment and prognosis of male breast cancer.
Data sources
Articles, written in English or French, selected from the Medline database (1966 to January 2001), corresponding to the key words “male breast cancer,” according to the following criteria: covering institutional experience or comparing diagnostic and treatment modalities, and epidemiologic or general reviews.
Study selection
Of 198 articles found 50 fulfilled the review criteria.
Data synthesis
Risk factors included advanced age, a positive family history, Jewish origin, black race, excess exposure to female hormones (Klinefelter’s syndrome), environmental exposure (irradiation), alcohol, obesity, higher socioeconomic or higher educational status and childlessness. Gynecomastia remains a controversial factor, this term being used for both a histologic reality and a physical finding. Advanced disease is characterized by pain, bloody discharge and skin ulceration. There is no definitive diagnostic algorithm. Experience with male breast mammography is limited, and imaging is less informative for patients under 50 years of age. Fine-needle aspiration tends to overestimate the rate of malignancy. The commonest histologic finding is infiltrating ductal adenocarcinoma. Treatment includes modified radical mastectomy, followed by cyclophosphamide–methotrexate–5-fluo-rouracil or 5-fluorouracil–Adriamycin–cyclophosphamide chemotherapy for disease of stage II or greater. Radiotherapy does not seem to add any benefit. The disease is highly receptor-positive; however, many patients discontinue tamoxifen due to side effects. The most important prognostic factors are tumour size, lymphatic invasion and axillary node status.
Conclusions
Because of the low incidence of male breast cancer, advances will be obtained mainly with the rapid transfer of newly gained knowledge in female mammary neoplasia. The increased use of adjuvant chemotherapy combined with tamoxifen postoperatively may have a positive impact on survival. Public education should be oriented toward men at higher risk to reduce the interval between appearance of symptoms and consultation. Rigorous data collection will allow for thorough reporting of risk factors and thus the possibility of characterizing the etiology of this disease.
Abstract
Objectif
Examiner l’épidémiologie, la présentation, le diagnostic, la génétique moléculaire, le traitement et le pronostic du cancer du sein chez l’homme.
Sources des données
Des articles, en anglais ou en français, choisis dans la base de données Medline (1966 à janvier 2001), à l’aide des mots clés «male breast cancer», selon les critères suivants: études de l’expérience en établissement ou comparaison de méthodes de diagnostic et de traitement et études épidémiologiques ou générales.
Sélection d’études
Au nombre des 198 articles trouvés, 50 satisfaisaient aux critères d’examen.
Synthèse des données
Les facteurs de risque comprenaient l’âge avancé, les antécédents familiaux positifs, l’appartenance à la descendance juive ou à la race noire, l’exposition excessive aux hormones féminines (syndrome de Klinefelter), l’exposition à des rayonnements dans l’environnement, la consommation d’alcool, l’obésité, un statut socio-économique favorisé ou un niveau d’instruction élevé et l’infécondité. La gynécomastie demeure un facteur prêtant à controverse, car cette expression est utilisée pour désigner tant une réalité histologique qu’une constatation physique. Au stade avancé, ce cancer est caractérisé par de la douleur, un écoulement sanguinolent et de l’ulcération cutanée. Il n’y a pas d’algorithme diagnostique bien déterminé. L’expérience de la mammographie chez l’homme est limitée et l’imagerie pratiquée chez les patients de moins de 50 ans apporte moins d’information. L’aspiration à l’aiguille fine entraîne généralement une surestimation de la malignité. Le carcinome canalaire infiltrant est la constatation histologique la plus courante. Le traitement fait appel à la mastectomie radicale modifiée, suivie d’une chimiothérapie associant la cyclophosphamide, le méthotrexate et le 5-fluoro-uracile ou le 5-fluoro-uracile, l’Adri-amycin et la cyclophosphamide dans les cas de cancer de stade II ou supérieur. La radiothérapie ne semble pas apporter un avantage supplémentaire. Dans la grande majorité des cas, les récepteurs de la tumeur sont positifs, mais bon nombre de patients arrêtent de prendre du tamoxifène à cause des effets secondaires. La taille de la tumeur, l’envahissement du système lymphatique et l’atteinte des ganglions axillaires sont les facteurs de pronostic les plus importants.
Conclusions
En raison de la faible incidence de cancer du sein chez l’homme, les progrès dans ce domaine reposeront principalement sur la transposition rapide des connaissances nouvelles de la néoplasie mammaire chez la femme. La plus grande utilisation, après la chirurgie, de la chimiothérapie adjuvante associée au tamoxifène pourrait avoir un effet positif sur la survie. L’éducation du public devrait cibler les hommes à risque plus élevé afin d’écourter l’intervalle entre l’apparition des symptômes et la consultation. La collecte rigoureuse de données permettra un compte rendu détaillé des facteurs de risque et, par conséquent, la caractérisation de l’étiologie de ce cancer.
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