Abstract
Objectives
To determine the characteristics of patients lost to follow-up and to identify if they are significantly different from those who are followed up in the context of a prospective randomized controlled trial.
Design
A retrospective review of a prospectively acquired trauma database.
Setting
A level 1 university-affiliated trauma hospital.
Patients
Two hundred and thirty-six patients treated for displaced intra-articular calcaneal fractures between April 1991 and December 1996. Of these, 198 were categorized as “attenders” and the remaining 38 were deemed “nonattenders.” Demographics, severity of injury, intervention and post-treatment status of the 2 groups were compared. Demographic information, including age, gender, occupation workload, Workers’ Compensation Board involvement and other standard trauma information were compared and the differences analyzed.
Results
The nonattenders were younger than the attenders, and there was a significantly increased proportion of Aboriginal Canadians in the nonattenders group. Attenders were more likely to be “skilled or semi-skilled clerical, sales, service or trades crafts” workers, and nonattenders were more likely to be “unskilled clerical, sales, service or labour” workers. Attenders were more likely to have a preoperative Bohler’s angle of < 0°, compared with a preoperative Bohler’s angle of 0° to 15° for nonattenders.
Conclusions
This trauma population is at higher risk of being marginalized by society and may not have the same accessibility to a study nurse or a hospital contact person. Patients lost to follow-up are a demographically and clinically different patient population from those who remain involved in a long-term prospective trauma study.
Abstract
Objectifs
Déterminer les caractéristiques des patients perdus au suivi et voir s’ils sont très différents de ceux que l’on suit dans le contexte d’une étude contrôlée, randomisée et prospective.
Concept
Étude rétrospective d’une base de données sur les traumatismes acquise de façon prospective.
Contexte
Hôpital de traumatologie affilié à une université de niveau 1.
Patients
Deux cent trente-six patients traités pour des fractures intra-articulaires déplacées du calcanéum entre avril 1991 et décembre 1996. Sur ce total, 198 ont été classés comme «participants» et les 38 autres, comme «non-participants». On a comparé les caractéristiques démographiques, la gravité de la blessure, l’intervention et l’état après le traitement des sujets des deux groupes. On a comparé les données démographiques, y compris l’âge, le sexe, la charge de travail, l’intervention de la Commission des accidents du travail et d’autres renseignements usuels sur les traumatismes et l’on a analysé les différences.
Résultats
Les non-participants étaient plus jeunes que les participants et comptaient beaucoup plus d’Autochtones. Les participants étaient plus susceptibles d’être des «travailleurs qualifiés ou semi-qualifiés, employés de bureau, vendeurs, préposés au service ou gens de métier» et les non-participants, des «travailleurs non qualifiés, employés de bureau, vendeurs, préposés au service ou journaliers». Les participants étaient plus susceptibles d’avoir un angle de Bohler préopératoire de < 0 °, comparativement à un angle de 0 à 15 ° chez les non-participants.
Conclusions
Cette population de traumatisés est plus exposée à être marginalisée par la société et peut ne pas avoir la même facilité d’accès à une infirmière ou à une personne-ressource dans un hôpital. Les patients perdus au suivi constituent une population différente sur les plans démographique et clinique de ceux qui continuent à participer à une étude prospective de longue durée portant sur un traumatisme.
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