Abstract
Objective
To find out if the cost of health services was artificially increased because of a delay in surgery due to a lack of resoures.
Design
A retrospective cohort study.
Setting
Three urban hospitals in Calgary, Alta.
Patients
The study cohort comprised 4441 patients (1 index procedure for each patient).
Interventions
Cholecystectomy, discectomy, hysterectomy, total knee and total hip replacements.
Outcome measures
The costs for physician claims, use of home care and pharmaceutical prescriptions 1 year before and after the selected procedures, using 1997/98 administrative records and waiting times maintained by Alberta Health and Wellness and Calgary Regional Health Authority.
Results
The median wait for joint surgery (88 d for knee replacements and 65 d for hip replacements) was longer than for the other selected procedures (29 d for cholecystectomies, 21 d for discectomies and 42 d for hysterectomies). Total per patient physician claim costs decreased after surgery (cholecystectomy — 30%, discectomy — 24%, hip replacement — 6%, hysterectomy — 23% and knee replacement — 4%). Seeing the procedure specialist more than once preoperatively was associated with a greater decrease in postoperative physician claim costs. Longer waits were not associated with more physician claim costs or Blue Cross prescriptions claim costs for seniors (≥ 65 yr) in the year before or after surgery nor were they associated with more physician claim costs during the actual wait compared with a matched postoperative time period.
Conclusions
No evidence was found to suggest that waiting for 1 of 5 common surgical procedures is correlated with greater health service expenditures pre- or postoperatively. In this study, wait time is not a proxy for health service use nor do health service costs decrease markedly after surgery.
Abstract
Objectif
Déterminer si les périodes d’attente en chirurgie qui sont attribuables au manque de ressources ont entraîné une augmentation artificielle des coûts des services de santé.
Conception
Étude de cohorte rétrospective.
Contexte
Trois hôpitaux urbains à Calgary (Alberta).
Patients
La cohorte de l’étude se composait de 4441 patients (une intervention de référence par patient).
Interventions
Cholécystectomie, discectomie, hystérectomie, arthroplastie totale du genou ou de la hanche.
Mesures de résultats
Les coûts des demandes de paiement des médecins, de l’utilisation des services de soins à domicile et des médicaments d’ordonnance, au cours de l’année précédant et suivant les interventions, établis à l’aide des dossiers administratifs et des registres des périodes d’attente de 1997–1998 tenus par le ministère de la Santé de l’Alberta et la Régie régionale de la santé de Calgary.
Résultats
La période d’attente médiane était plus longue pour les chirurgies des articulations (88 j avant les arthroplasties du genou et 65 j avant les arthroplasties de la hanche) que pour les autres interventions à l’étude (29 j avant les cholécystectomies, 21 j avant les discectomies et 42 j avant les hystérectomies). Le total des coûts des demandes de paiement des médecins pour chaque patient diminuait après la chirurgie (cholécystectomie — 30 %, discectomie — 24 %, arthroplastie de la hanche — 6 %, hystérectomie — 23 % et arthroplastie du genou — 4 %). Après une première consultation, les consultations préopératoires supplémentaires du spécialiste étaient reliées à une baisse plus importante des coûts des demandes postopératoires de paiement des médecins. Les périodes d’attente plus longue n’étaient pas reliées, au cours de l’année précédant et suivant la chirurgie, à une augmentation des coûts des demandes de paiement des médecins ou aux demandes de remboursement de médicaments d’ordonnance présentées à la Croix-Bleue par les personnes âgées (≥ 65 ans), ou encore à une augmentation des coûts des demandes de paiement des médecins pendant la période d’attente en question, comparativement à une période postopératoire équivalente.
Conclusions
Il n’y avait pas de donnée probante indiquant que l’attente avant de subir une des cinq interventions chirurgicales courantes est reliée à une augmentation des dépenses de santé avant ou après la chirurgie. Dans cette étude, la période d’attente n’est pas un indicateur de l’utilisation des services de santé et les coûts des services de santé ne diminuent pas sensiblement après l’intervention chirurgicale.
Full Text
The Full Text of this article is available as a PDF (73.9 KB).