Abstract
Objectives
To determine the frequency, body region and severity of injuries missed by the clinical team in patients who die of blunt trauma, and to examine the accuracy of the cause of death as recorded on death certificates.
Design
A retrospective review.
Setting
London Health Sciences Centre, London, Ont.
Patients
One hundred and eight deaths due to blunt trauma occurring during the period Apr. 1, 1991, to Mar. 31, 1997. Two groups were considered: clinically significant missed injuries were identified by comparing patient charts only (group1) and more detailed injury lists from the autopsies and charts of the patients (group 2).
Outcome measures
Chart and autopsy findings.
Results
Of the 108 patients, 78 (72%) were male, and they had a median age of 39 years (range from 2 to 90 years). The most common cause of death was neurologic injury (27%), followed by sepsis (17%) and hemorrhage (15%). There was disagreement between the treating physicians and the causes of death listed on the death certificate in 40% of cases and with the coroner in 7% of cases. Seventy-seven clinically significant injuries were missed in 51 (47%) of the 108 patient deaths. Injuries were missed in 29% of inhospital deaths and 100% of emergency department deaths. Abdominal and head injuries accounted for 43% and 34% of the missed injuries, respectively.
Conclusions
The information contained on the death certificate can be misleading. Health care planners utilizing this data may draw inaccurate conclusions regarding causes of death, which may have an impact on trauma system development. Missed injuries continue to be a concern in the management of patients with major blunt trauma.
Abstract
Objectifs
Déterminer la fréquence, la région du corps et la gravité des traumatismes non repérés par l’équipe clinique chez les patients qui meurent à cause de traumatismes fermés et examiner l’exactitude de la cause du décès inscrite sur le certificat de décès.
Conception
Étude rétrospective.
Contexte
Centre des sciences de la santé de London, London (Ont.).
Patients
Cent huit décès causés par un traumatisme fermé survenus entre le 1er avril 1991 et le 31 mars 1997. On a étudié les cas en deux groupes : traumatismes non repérés significatifs sur le plan clinique identifiés par comparaison des dossiers des patients seulement (groupe 1); listes plus détaillées de traumatismes tirées des autopsies et des dossiers des patients (groupe 2).
Mesures de résultats
Constatations inscrites au dossier et conclusions de l’autopsie.
Résultats
Sur les 108 patients, 78 (72 %) étaient de sexe masculin. L’âge médian des patients était de 39 ans (intervalle de 2 à 90 ans). La cause la plus fréquente de décès était un traumatisme d’ordre neurologique (27 %), suivi d’une infection (17 %) et d’une hémorragie (15 %). Il y avait divergence entre les médecins traitants et les causes de décès inscrites sur les certificats de décès dans 40 % des cas et avec le coroner, dans 7 % des cas. On n’a pas repéré 77 traumatismes significatifs sur le plan clinique chez 51 (47 %) des 108 patient décédés. On a raté des traumatismes dans 29 % des décès survenus à l’hôpital et 100 % de ceux qusont survenus à l’urgence. Les traumatismes à l’abdomen et à la tête ont représenté 43 % et 34 % respectivement des traumatismes non repérés.
Conclusions
Les renseignements figurant sur le certificat de décès peuvent être trompeurs. Les planificateurs de services de santé qui utilisent ces données peuvent tirer, au sujet des causes des décès, des conclusions erronées qui peuvent avoir une incidence sur l’évolution du système de traumatologie. Les traumatismes non repérés continuent de préoccuper dans la prise en charge des patients victimes de traumatismes fermés graves.
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