Abstract
Objective
To evaluate lung volume reduction surgery (LVRS) and its effectiveness in improving pulmonary function, exercise capacity and quality of life in a population of emphysema patients referred to and screened in a single centre.
Design
A prospective case series.
Setting
A Canadian tertiary care hospital.
Patients
Patients with severe emphysema, significant dyspnea and impaired exercise capacity interfering with quality of life.
Interventions
Bilateral LVRS was performed through a median sternotomy.
Main outcome measures
Pulmonary function tests (preoperative forced expiratory volume in the first second [FEV1], residual volume [RV]), 6-minute walk (6MW) distance, quality of life (Medical Outcomes Study 36-item short-form health survey) and degree of dyspnea (Medical Research Council of Great Britain dyspnea scale and the baseline and transitional dyspnea indices) were assessed before LVRS and at 6 and 12 months after.
Results
Fifty-seven patients were assessed for LVRS, of whom 10 were selected for surgery. Homogeneous distribution of disease was the most common reason for exclusion. Of the 10 patients operated upon, 1 died of acute cor pulmonale on the fourth postoperative day and 1 died of recurrent exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease and chronic respiratory failure at 315 days postoperatively. In the surviving patients, the mean preoperative FEV1 increased from 0.70 L before surgery to 0.90 L at 1 year, with a mean relative increase of 33.4%. The mean RV decreased from 5.57 L to 4.10 L, with a mean relative decrease of 27.6%. The 6MW distance increased from 302.7 m to 356.9 m at 1 year, with a mean relative increase of 21.6%. Quality of life and degree of dyspnea were improved significantly at 1 year after LVRS. Of the 5 patients on oxygen at home before surgery, 4 were able to reduce their requirements but not to discontinue oxygen.
Conclusions
LVRS is an effective palliative treatment for dyspnea and poor exercise tolerance in highly selected patients. Although the duration of palliation is unknown, our results show that improvements in pulmonary function, exercise, quality of life and degree of dyspnea are preserved over the first year. Only a minority of the patients screened were eligible for surgery. The 2 deaths in our series emphasize the need for even further delineation of selection criteria.
Abstract
Objectif
Évaluer l’intervention chirurgicale de réduction du volume pulmonaire et son efficacité dans l’amélioration de la fonction pulmonaire, de la capacité d’exercice et de la qualité de vie dans une population de patients atteints d’emphysème qui ont été présentés et examinés à un seul et même centre.
Conception
Série de cas prospective.
Contexte
Hôpital de soins tertiaires du Canada.
Patients
Patients atteints d’emphysème grave, de dyspnée importante et d’une déficience de la capacité d’exercice qui nuisent à leur qualité de vie.
Interventions
On a procédé à une intervention chirurgicale bilatérale de réduction du volume pulmonaire par sternotomie médiane.
Principales mesures de résultats
On a évalué avant l’intervention, et six et 12 mois après, les tests de fonction pulmonaire (volume respiratoire maximal/seconde préopératoire) [VEMS], le volume résiduel [VR]), la distance de marche en six minutes (M6M), la qualité de vie (questionnaire abrégé sur la santé à 36 questions de l’étude sur les résultats médicaux) et le degré de dyspnée (échelle de dyspnée du Conseil de recherches médicales de la Grande-Bretagne et indice de dyspnée de référence et de transition).
Résultats
On a évalué 57 patients avant de les soumettre à une intervention chirurgicale de réduction du volume pulmonaire, et l’on en a choisi dix. La distribution homogène de la maladie était la principale raison de l’exclusion. Sur les dix patients qui ont subi l’intervention chirurgicale, un est mort d’un cœur pulmonaire aigu au cours de la quatrième journée qui a suivi l’intervention et un autre est mort à cause d’exacerbations répétitives de bronchopneumopathie chronique obstructive et d’insuffisance respiratoire chronique 315 jours après l’intervention. Chez les patients qui ont survécu, le VEMS préopératoire moyen est passé de 0,70 L avant l’intervention chirurgicale à 0,90 L un an après, mais l’augmentation relative moyenne s’est établie à 33,4 %. Le VR moyen est tombé de 5,57 L à 4,10 L et la diminution relative moyenne a atteint 27,6 %. La distance de marche en six minutes est passée de 302,7 m à 356,9 m un an après l’intervention et l’augmentation relative moyenne s’est établie à 21,6 %. La qualité de vie et le degré de dyspnée se sont améliorés considérablement un an après l’intervention. Sur les cinq patients qui recevaient de l’oxygène à domicile avant l’intervention chirurgicale, quatre ont pu diminuer leurs besoins sans toutefois pouvoir cesser d’en prendre.
Conclusions
L’intervention chirurgicale de réduction du volume pulmonaire est un traitement palliatif efficace contre la dyspnée et une tolérance médiocre à l’exercice chez les patients qui ont fait l’objet d’une sélection rigoureuse. Même si l’on ne connaît pas la durée de la palliation, nos résultats montrent que les améliorations de la fonction pulmonaire, de la tolérance à l’exercice, de la qualité de vie et du degré de dyspnée sont maintenues pendant la première année. Seule une minorité des patients examinés était admissible à l’intervention chirurgicale. Les deux décès survenus pendant la série indiquent qu’il faut définir avec encore plus de précision les critères de sélection.
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