Abstract
Objective
To compare the results and complications of the various modalities for treating closed fractures of the tibial shaft described in the prospective literature.
Data sources
A MEDLINE search of the English language literature from 1966 to 1999 was conducted using the MeSH heading “tibial fractures.” Studies pertaining to the management of closed tibial shaft fractures were reviewed, and their reference lists were searched for additional articles.
Study selection
An analysis of the relevant prospective, randomized controlled trials was performed. Studies including confounding data on open fractures or fractures in children were excluded. The 13 remaining studies were reviewed.
Data extraction
Raw data were extracted and pooled for each method of treatment.
Data synthesis
The 13 studies described 895 tibial shaft fractures treated by application of a plaster cast, fixation with plate and screws, and reamed or unreamed intramedullary nailing. Although definitions varied, the combined incidence of delayed and nonunion was lower with operative treatment (2.6% with plate fixation, 8.0% with reamed nailing and 16.7% with unreamed nailing) than with closed treatment (17.2%). The incidence of malunion was similarly lower with operative treatment (0% with plate fixation, 3.2% with reamed nailing and 11.8% with unreamed nailing) than with closed treatment (31.7%). Superficial infection was most common with plate fixation (9.0%) compared with 2.9% for reamed nailing, 0.5% for unreamed nailing and 0% for closed treatment. The incidence of osteomyelitis was similar for all groups. Rates of reoperation ranged from 4.7% to 23.1%.
Conclusions
All forms of treatment for tibial shaft fractures are associated with complications. A knowledge of the incidence of each complication facilitates the consent process. To fully resolve the controversy as to the best method of treatment, a large, randomized, controlled trial is required. This review more precisely predicts the expected incidence of complications, allowing the numbers of required patients to be more accurately determined for future randomized controlled studies.
Abstract
Objectif
Comparer les résultats et les complications des diverses méthodes de traitement de fractures fermées du corps du tibia décrites dans les documents prospectifs.
Sources de données
On a cherché dans MEDLINE des documents publiés en anglais de 1966 à 1999 en utilisant la vedette-matière MeSH « tibial fractures ». On a passé en revue des études portant sur la prise en charge des fractures fermées du corps du tibia et effectué des recherches dans leurs listes de références pour trouver d’autres articles.
Sélection des études
On a procédé à une analyse des études contrôlées randomisées prospectives pertinentes. On a exclu les études qui comportaient des données prêtant à confusion sur les fractures ouvertes ou les fractures chez les enfants. Les 13 autres études ont été passées en revue.
Extraction des données
On a extrait des données brutes qu’on a regroupées pour chaque méthode de traitement.
Synthèse des données
Les 13 études décrivaient 895 fractures du corps du tibia traitées par pose d’un plâtre, par fixation au moyen d’une plaque et de vis et par clouage intramédullaire avec ou sans alésage. Même si les définitions variaient, l’incidence combinée des retards de consolidation et de non consolidation était moins élevée dans le cas de l’intervention (2,6 % avec fixation par plaque, 8,0 % par clouage avec alésage et 16,7 % par clouage sans alésage) que dans celui du traitement fermé (17,2 %). L’incidence de cal vicieux était de même moins élevée dans le cas de l’intervention (0 % pour la fixation par plaque, 3,2 % pour le clouage avec alésage et 11,8 % pour le clouage sans alésage) que dans le cas du traitement fermé (31,7 %). L’infection superficielle a été la plus fréquente dans les cas de fixation par plaque (9,0 %) que dans les cas de clouage avec alésage (2,9 %), de clouage sans alésage (0,5 %) et de traitement fermé (0 %). L’incidence d’ostéomyélite a été la même pour tous les groupes. Les taux de nouvelle intervention ont varié de 4,7 % à 23,1 %.
Conclusions
Toutes les méthodes de traitement des fractures du corps du tibia entraînent des complications. Une connaissance de l’incidence de chaque complication facilite l’obtention du consentement. Afin d’éliminer complètement la controverse qui règne au sujet de la meilleure méthode de traitement, il faut procéder à une étude contrôlée randomisée d’envergure. Cette étude permet de prévoir avec plus de précision l’incidence attendue de complications et de déterminer avec plus de précision le nombre de patients nécessaires pour procéder à de futures études contrôlées randomisées.
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