Abstract
Objectives
To determine the population-based incidence of splenic injuries in the Province of Ontario, the proportion of splenic injuries treated by observation, splenectomy and splenorrhaphy, changes in management over time and the variation in management of splenic injuries among Ontario hospitals.
Design
A retrospective cohort study.
Patients
All adults (older than 16 years) admitted with a diagnosis of splenic injury (clinical modification of the International Classification of Diseases, 9th revision) to acute care hospitals in Ontario between 1991 and 1994, identified from the Ontario Trauma Registry.
Results
The incidence of splenic injury was 1.7 cases per 1000 trauma admissions per year. Patients with splenic injury were young (median age 32 years) and male (71%), and the death rate was 8%. Observation was the commonest method of treatment (69%), followed by splenectomy (28%) and splenorrhaphy (4%). The use of observation increased over the study period from 59% to 75% (p < 0.001). There was significant variation in the use of observation among hospitals (range 11% to 100%, p < 0.0001).
Conclusions
The majority of splenic injuries are managed by observation with an acceptable hospital death rate. The use of observation has increased over time, confirming the growing adoption of this management approach by most hospitals in the province when feasible. Splenorrhaphy was infrequently performed despite reports to the contrary from many centres in the United States. There was significant variation in splenic injury management, suggesting the need for further refinement and dissemination of practical guidelines for splenic salvage.
Abstract
Objectifs
Déterminer l’incidence démographique des traumatismes de la rate en Ontario, la proportion des traumatismes de la rate traités par observation, splénectomie et splénorrhaphie, l’évolution de la prise en charge avec le temps et la variation de la prise en charge des traumatismes de la rate dans les hôpitaux de l’Ontario.
Conception
Étude de cohortes rétrospective.
Patients
Tous les adultes (âgés de plus de 16 ans) chez lesquels on a diagnostiqué un traumatisme de la rate (modification clinique de la Classification internationale des maladies, 9révision) qui ont été admis dans des hôpitaux de soins actifs en Ontario entre 1991 et 1994, identifiés au moyen du Registre ontarien des traumatismes.
Résultats
L’incidence des traumatismes à la rate s’est établie à 1,7 cas pour 1000 admissions de traumatisés par année. Les patients victimes de traumatisme de la rate étaient jeunes (âge médian de 32 ans) et de sexe masculin (71 %), et le taux de mortalité a atteint 8 %. L’observation a été la méthode de traitement la plus répandue (69 %), suivie de la splénectomie (28 %) et de la splénorrhaphie (4 %). Le recours à l’observation a augmenté pendant la période d’étude pour passer de 59 % à 75 % (p < 0,001). L’utilisation de l’observation a varié considérablement entre les hôpitaux (intervalle de 11 % à 100 %, p < 0,0001).
Conclusions
La majorité des traumatismes de la rate sont traités par observation et entraînent un taux acceptable de mortalité à l’hôpital. Le recours à l’observation a augmenté avec le temps, ce qui confirme que la plupart des hôpitaux de la province adoptent de plus en plus cette méthode de prise en charge lorsque c’est possible. La splénorrhaphie a été peu fréquente, même si des comptes rendus de nombreux centres des États-Unis indiquent le contraire. La prise en charge des traumatismes de la rate a varié considérablement, ce qui indique qu’il faut raffiner et diffuser davantage le guide de pratique sur la préservation de la rate.
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