Abstract
Objective
To identify the prognostic significance of certain clinical, cellular and immunologic markers in resectable non-small cell lung cancer (NSCLC).
Design
A cohort of patients with resectable NSCLC was prospectively followed up for 8 years (100% follow-up).
Setting
A university hospital in a large Canadian city.
Patients
One hundred and thirteen consecutive patients who underwent surgical resection of primary NSCLC.
Main outcome measures
Presence of peritumoral B lymphocytes (identified with antibody to CD20) and T lymphocytes (antibody to CD43), along with tumour markers (carcinoembryonic antigen [CEA], keratin, cytokeratin, S-100 protein, vimentin, chromogranin) and other factors such as age, sex, cell type, American Joint Committee on Cancer (AJCC) stage, histologic grade, DNA ploidy and S-phase fraction were correlated with survival.
Results
The mean age of patients in the study was 66.0 years; 60% were male. Histologic types of the tumours were: adenocarcinoma 57 (50.4%), squamous cell 47 (41.6%), adenosquamous 6 (5.3%) and large cell 3 (2.6%). AJCC stages were: I 66 (58.4%), II 20 (17.7%) and III 27 (23.9%). Histologic grades were: I (well differentiated) 31 (27.4%), II 50 (44.2%), III 29 (25.7%) and IV 3 (2.6%). Survival was 85% at 1 year (95% confidence interval [CI] 76%–90%), 44% at 5 years (95% CI 34%–53%) and 34% at 10 years (95% CI 22%–46%). Multivariate analyses using the Cox proportional hazards model for survival confirmed AJCC stage (p < 0.001) in all histologic subtypes to be the strongest factor of independent prognostic significance. It also revealed the presence of CD20-stained B lymphocytes (p = 0.04) in the peritumoral region of all tumours to be a positive prognostic factor. This relation was especially strong for nonsquamous cell carcinomas (p < 0.001). For squamous cell carcinomas, the immunohistochemical presence of CEA was of marginally negative prognostic value (p = 0.04). DNA ploidy and a high S-phase fraction showed no evidence of prognostic value for stage I tumours, but for stages II and III tumours there was strong evidence of prognostic value (p < 0.001 jointly). The evidence for DNA ploidy was especially strong in stages II and III squamous cell tumours (p = 0.008), and for a high S-phase fraction was strongest in stages II and III nonsquamous cell tumours (p = 0.002).
Conclusions
AJCC stage remains the most important prognostic indicator from a variety of clinical variables and tumour markers in postoperative patients with resectable NSCLC. For nonsquamous cell lung carcinomas, the presence of peritumoral B lymphocytes was strongly associated with improved survival, suggesting an important role for humoral mediated immunity.
Abstract
Objectif
Établir l’importance pronostique de certains marqueurs cliniques, cellulaires et immunologiques dans le cas du cancer bronchopulmonaire «non à petites cellules» résécable.
Conception
Une cohorte de patients atteints d’un cancer bronchopulmonaire «non à petites cellules» résécable ont été suivis de façon prospective pendant huit ans (suivi à 100 %).
Contexte
Un hôpital universitaire d’une grande ville canadienne.
Patients
Cent treize patients consécutifs qui ont subi la résection chirurgicale d’un cancer bronchopulmonaire primitif «non à petites cellules».
Principales mesures de résultats
La présence péritumorale de lymphocytes B (repérés à l’aide de l’anticorps du CD20) et de lymphocytes T (anticorps du CD43), ainsi que des marqueurs tumoraux (antigène carcino-embryon-naire [ACE], kératine, cytokératine, protéine S-100, vimentine, chromogranine) et d’autres facteurs tels l’âge, le sexe, le type de cellules, le stade selon l’American Joint Committee on Cancer (AJCC), le grade histologique, la ploïdie de l’ADN et la fraction de phase S ont été corrélés au taux de survie.
Résultats
Les patients de l’étude avaient en moyenne 66,0 ans, et 60 % d’entre eux étaient de sexe masculin. La répartition des types histologiques des tumeurs était la suivante : 57 adénocarcinomes (50,4 %), 47 épidermoïdes (41,6 %), 6 épidermoïdes et glandulaires (5,3 %) et 3 à grandes cellules (2,6 %). La répartition des stades de l’AJCC était la suivante : I : 66 (58,4 %); II : 20 (17,7 %); III : 27 (23,9 %). La répartition des grades histologiques était la suivante : I (bonne différenciation) : 31 (27,4 %); II : 50 (44,2 %); III : 29 (25,7 %); IV : 3 (2,6 %). La survie s’établissait à 85 % après un an (intervalle de confiance [IC] à 95 % = 76 %–90 %), à 44 % après cinq ans (IC à 95 % = 34 %–53 %) et à 34 % après dix ans (IC à 95 % = 22 %–46 %). Les analyses multidimensionnelles de la survie effectuées à l’aide du modèle Cox de risque proportionnel ont confirmé que le stade de l’AJCC (p < 0,001) constituait le facteur le plus puissant sur le plan de l’importance prédictive indépendante pour tous les sous-types histologiques. Les analyses ont également révélé que la présence de lymphocytes B marqués par CD20 (p = 0,04) dans la région péritumorale de toutes les tumeurs constituait un facteur prédictif positif. Cette corrélation était tout particulièrement importante pour les carcinomes de type non épidermoïde (p < 0,001). Pour ce qui est des carcinomes de type épidermoïde, la présence immunohistochimique d’ACE avait une valeur prédictive légèrement négative (p = 0,04). Rien n’indiquait que la ploïdie de l’ADN et la fraction de phase S présentaient une valeur prédictive pour les tumeurs de stade I, bien qu’il y ait eu de solides preuves qu’elles avaient une valeur prédictive dans le cas des tumeurs de stades II et III (p < 0,001, ensemble). Les données probantes relatives à la ploïdie de l’ADN s’avéraient particulièrement convaincantes pour les tumeurs de type épidermoïde de stades II et III (p = 0,008), et celles relatives à la fraction de phase S avaient le plus d’importance lorsqu’il s’agissait de tumeurs de type non épidermoïde de stades II et III (p = 0,002).
Conclusions
Chez les patients atteints d’un cancer bronchopulmonaire «non à petites cellules» résécable qui ont subi l’intervention chirurgicale, le stade de l’AJCC demeure l’indicateur pronostique le plus important d’une variété de variables cliniques et de marqueurs tumoraux. En ce qui concerne les carcinomes du poumon de type épidermoïde, un lien étroit a été établi entre la présence péritumorale de lymphocytes B et une amélioration de la survie, ce qui laisse croire que l’immunité à médiation humorale joue un rôle important.
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