Abstract
Injury to the ureter is a risk of any pelvic or abdominal surgery, including laparoscopy and ureteroscopy. The morbidity associated with such injury may be serious, resulting in increased hospital stay, compromise of the original surgical outcome, secondary invasive interventions, reoperation, potential loss of renal function and deterioration of the patient’s quality of life. Management of ureteric injuries, in conjunction with frank and open dialogue with the patient, can lead to an optimal outcome. For ureteral ligation, removal of the suture and assessment of ureteral viability are recommended, with surgical correction if necessary. For partial transection primary closure is suggested over stent placement. For uncomplicated upper- and middle-third ureteral injury ureteroureterostomy is the procedure of choice. For injuries above the pelvic brim several procedures are available: ureteroureterostomy, ureteroileal interposition and nephrectomy. For injuries below the pelvic brim ureteroneocystostomy is recommended with a psoas hitch or Boari bladder flap. To decrease the incidence of iatrogenic ureteral injury, a sound knowledge of abdominal and pelvic anatomy is the best prevention. If the proposed operation is likely to be close to the ureter, the ureter should be identified at the pelvic brim. If the dissection is likely to be difficult, preoperative intravenous pyelography and placement of a ureteral catheter may help in identifying and protecting the ureter.
Abstract
Toute intervention chirurgicale dans la région pelvienne ou abdominale, y compris la laparoscopie et l’urétéroscopie, risque de provoquer une lésion de l’uretère. La morbidité associée à cette lésion peut être sérieuse, allonger le séjour à l’hôpital, compromettre le résultat original de l’intervention chirurgicale, obliger à pratiquer des interventions effractives secondaires, entraîner une nouvelle intervention, causer une perte de fonction rénale et détériorer la qualité de vie du patient. Conjuguée à un dialogue franc et ouvert avec le patient, la prise en charge des lésions à l’uretère peut déboucher sur un résultat optimal. Dans un cas de ligature de l’uretère, on recommande d’enlever la suture, d’évaluer la viabilité de l’uretère et de corriger chirurgicalement tout problème au besoin. Dans un cas de section partielle, on suggère une fermeture primaire plutôt que la mise en place d’un tuteur. Dans les cas de lésion sans complication aux tiers supérieur et intermédiaire de l’uretère, on privilégie l’urétéro-urétérostomie. Dans le cas des lésions au-dessus du bord pelvien, plusieurs interventions sont disponibles : urétérourétérostomie, interposition urétéro-iléale et néphrectomie. Dans celui des lésions au-dessous du bord pelvien, on recommande l’urétéro-urétérostomie avec arrimage du psoas ou lambeau vésiculaire de Boari. Afin de réduire l’incidence des lésions iatrogènes de l’uretère, une solide connaissance de l’anatomie abdominale et pelvienne constitue la meilleure prévention. Si l’intervention proposée risque de se dérouler à proximité de l’uretère, il faut identifier celle-ci au bord pelvien. Si la dissection risque d’être difficile, une pyélographie intraveineuse préopératoire et la mise en place d’une sonde urétérale peuvent aider à repérer et à protéger l’uretère.
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