Abstract
Objectives
To review experience with irreducible supracondylar fractures requiring open reduction in children, and to propose guidelines for an open approach to supracondylar fractures.
Design
A chart review.
Setting
The Children’s Hospital of Eastern Ontario (CHEO), a pediatric centre with a large referral base.
Patients
Forty-one children (18 boys 23 girls, average age 7 years), who had open reduction of irreducible supracondylar fractures at the CHEO over a 10-year period (1985 to 1995). Of these 41 children, 7 were lost to direct follow-up.
Interventions
After closed reduction of displaced supracondylar fractures of the humerus failed, all patients underwent open reduction and percutaneous fixation in the operating room. Before operation, 6 had no radial pulse, 5 lost their pulse with flexion after reduction and 4 had unstable fracture patterns.
Main outcome measures
Assessment of elbow range of motion and carrying angle, distal neurovascular status and radiographic measurement of the Baumann angle and the humerocapitellar angle.
Results
In 25 children, the humerus was found to have “buttonholed” through the brachialis muscle; 1 had entrapment of the common flexor muscle at its origin and 1 had entrapment of the triceps. In 15 children there was entrapment or tethering of the median nerve and radial nerve or brachial artery, or both, but this was not predictive of preoperative neurovascular deficit, which was recorded in 21 patients (fully recovered). At follow-up, the Baumann angle and the humerocapitellar angle differed by an average of 2° and 5.3° respectively compared with the unaffected arm. Range of motion was satisfactory in 94% of patients, and there was no significant cubitus varus.
Conclusion
Open reduction of supracondylar fractures is a safe and effective procedure, for which orthopedists should should lower their threshold, given certain appropriate indicators.
Abstract
Objectifs
Revoir l’expérience des fractures supracondyliennes irréductibles qu’il a fallu réduire chirurgicalement chez les enfants et proposer des lignes directrices sur une approche chirurgicale des fractures supracondyliennes.
Conception
Étude de dossiers.
Contexte
L’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario (HEEO), centre pédiatrique qui a un important bassin de présentations.
Patients
Quarante-et-un enfants (18 garçons et 23 filles, âgés en moyenne de 7 ans) qui ont subi une réduction chirurgicale de fractures supracondyliennes irréductibles à l’HEEO sur une période de 10 ans (1985 à 1995). Sur ces 41 enfants, 7 ont été perdus au suivi direct.
Interventions
Lorsque la réduction fermée de fractures supracondyliennes déplacées de l’humérus n’a pas réussi, tous les patients ont subi une réduction chirurgicale et une fixation percutanée à la salle d’opération. Avant l’intervention, 6 n’avaient pas de pouls radial, le pouls disparaissait dans 5 cas avec la flexion après réduction et 4 avaient une fracture instable.
Principales mesures de résultats
Évaluation de l’amplitude du mouvement du coude et angle humérocubital physiologique, statut neurovasculaire distal et mesure radiographique de l’angle de Baumann et de l’angle humérocondylien.
Résultats
Chez 25 enfants, on a constaté que l’humérus avait «perforé» le muscle brachial. Dans un cas, le muscle flexeur commun était emprisonné à son point d’origine et dans un autre, il y avait emprisonnement du triceps. Chez 15 enfants, on a constaté un emprisonnement ou une fixation du nerf médian et du nerf radial ou de l’artère brachiale, ou des deux, mais il ne s’agissait pas d’un facteur prédicteur d’un déficit neurovasculaire préopératoire que l’on a constaté chez 21 patients (ils se sont rétablis entièrement). Au suivi, l’angle de Baumann et l’angle humérocondylien différaient en moyenne de 2° et de 5,3° respectivement comparativement au bras intact. L’ampleur du mouvement était satisfaisante chez 94 % des patients et il n’y avait pas de cubitus varus significatif.
Conclusion
La réduction chirurgicale des fractures supracondyliennes est une intervention sûre et efficace à l’égard de laquelle les orthopédistes devraient abaisser leur seuil compte tenu de certains indicateurs appropriés.
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