Abstract
Rectourethral fistula is an uncommon surgical entity having a variety of congenital and acquired causes. Although several surgical approaches have been proposed in the literature, successful repair is often difficult. The 2 patients described had rectourethral fistulas after radical prostatectomy. One patient failed previous transabdominal and perineal repairs. The authors propose a 3-step approach to management of acquired rectourethral fistulas. A diverting transverse colostomy with insertion of a suprapubic or indwelling silicone rubber Foley catheter for 3 to 6 months will allow for a decrease in the inflammatory response surrounding the involved area and possible spontaneous closure. If spontaneous closure does not occur within this time, the fistula should be closed operatively through a posterior approach (modified York–Mason procedure). This approach provides excellent exposure and allows the suture lines to be offset, which in turn allows for better healing, presents a minimal risk of impotence or incontinence and allows for complete separation of urinary and fecal streams. The third step involves closure of the colostomy followed by removal of the Foley or suprapubic catheter if there is no recurrence. Timing of this step is crucial and should be individualized according to the postoperative course.
Abstract
La fistule recto-urétrale est une entité chirurgicale peu fréquente dont les causes congénitales et acquises sont variées. Même si l’on a proposé plusieurs techniques chirurgicales dans les publications, il est souvent difficile de procéder à une réparation réussie. Les deux patients décrits avaient une fistule recto-urétrale après avoir subi une prostatectomie radicale. Des réparations antérieures réalisées par voie transabdominale et périnéale avaient échoué chez un patient. Les auteurs proposent une stratégie à trois volets pour traiter les fistules recto-urétrales acquises. Une colostomie transverse de dérivation avec insertion d’une sonde Foley en silicone sus-pubienne ou à demeure pendant trois à six mois permettra de réduire l’inflammation de la région en cause et, peut-être, une fermeture spontanée. S’il n’y a pas fermeture spontanée pendant cette période, il faudrait fermer la fistule en procédant à une intervention chirurgicale réalisée par voie postérieure (intervention de York–Mason modifiée). Cette technique permet une excellente exposition et de décaler les sutures, ce qui améliore ensuite la guérison, réduit au minimum le risque d’impotence ou d’incontinence et permet de séparer complètement les flots urinaire et fécal. La troisième étape consiste à fermer la colostomie et à enlever ensuite la sonde Foley ou sus-pubienne s’il n’y a pas récurrence. Le moment choisi pour procéder à cette intervention est crucial et il faut le déterminer en fonction de l’évolution postopératoire.
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