Abstract
Background
Indoor radon has been determined to be the second leading cause of lung cancer after tobacco smoking. There is an increasing need among radiation practitioners to have numerical values of lung cancer risks for men and women, ever-smokers and neversmokers exposed to radon in homes. This study evaluates individual risks for the Canadian population exposed to radon in homes at different radon concentrations and for different periods of their lives.
Methods
Based on the risk model developed recently by U.S. Environmental Protection Agency (EPA), individual risks of radon-induced lung cancers are calculated with Canadian age-specific rates for overall and lung cancer mortalities (1996–2000) as well as the Canadian smoking prevalence data in 2002.
Results
Convenient tables of lifetime relative risks are constructed for lifetime exposures and short exposures between any two age intervals from 0 to 110, and for various radon concentrations found in homes from 50 to 1000 Bq/m3.
Conclusions
The risk of developing lung cancer from residential radon exposure increases with radon concentration and exposure duration. For short exposure periods, such as 10 or 20 years, risks are higher in middle age groups (30–50) compared especially to the later years. Individuals could lower their risks significantly by reducing radon levels earlier in life. The tables could help radiation protection practitioners to better communicate indoor radon risk to members of the public.
MeSH terms: Radon, lung cancer, risk assessment
Résumé
Contexte
L’exposition au radon en milieu résidentiel est la deuxième principale cause de cancer du poumon après le tabagisme. Les spécialistes de la radiation ont un besoin grandissant de recueillir des données numériques relatives aux risques de cancer du poumon chez les hommes et les femmes, les grands fumeurs et les personnes qui n’ont jamais fumé et qui sont exposés au radon dans un milieu résidentiel. La présente étude vise à évaluer les risques d’exposition des Canadiens au radon en milieu résidentiel, à différentes concentrations et périodes de leur vie.
Méthodes
On a calculé les risques d’exposition individuelle au radon qui entraînent un cancer du poumon à partir du modèle de détermination des risques récemment élaboré par la Environmental Protection Agency (EPA), l’agence américaine de protection de l’environnement. Ces calculs se sont fondés sur les taux, pour des groupes d’âge particuliers au Canada, de décès et de cancer du poumon (1996 à 2000) de même que les données liées à la prévalence du tabagisme au Canada en 2002.
Résultats
La création de tableaux pratiques qui permettent de déterminer l’importance des risques relatifs d’exposition permanente et pour de brèves périodes entre deux intervalles, de la naissance à 110 ans, et pour les différentes concentrations de radon relevées dans les milieux résidentiels, qui se situent entre 50 et 1 000 Bq/m3.
Conclusions
Le risque de développer un cancer du poumon à la suite de l’exposition résidentielle au radon augmente en fonction de la concentration de radon et de la durée d’exposition. Pour de courtes périodes d’exposition, soit de 10 à 20 ans, ce sont chez les groupes d’âge intermédiaire (de 30 à 50 ans) que les risques sont les plus élevés, tout particulièrement lorsqu’on compare ce groupe au groupe d’âge plus avancé. Il est possible de réduire de façon importante les risques d’exposition au radon en réduisant le plus tôt possible les niveaux d’exposition. Les tableaux pourraient aider les praticiens en radioprotection à mieux faire connaître au grand public les risques d’exposition résidentielle au radon.
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