Abstract
Background: Hepatitis A spreads by the fecal-oral route. We hypothesize that it is more common in Aboriginal communities because of poverty, crowded housing and inadequate or substandard water and sewage systems.
Methods: We tabulated on-reserve cases reported to First Nations and Inuit Health Branch, Health Canada. We obtained information on community water supply, sewage disposal and mean population per housing unit, from site inspections in a 1994 survey.
Results: Crude incidence on-reserve was 31 per 100,000 persons per year (95% CI: 25 to 37), twice as high as in the general population of BC (15.1 per 100,000). Higher incidence of hepatitis A was associated with more persons per housing unit and with presence of community water supply problems.
Conclusions: An ecologic, multi-factorial approach to disease prevention is needed, including upgrading housing and sanitary infrastructure, specific measures (i.e., hepatitis A vaccination) and general measures (e.g., education, poverty reduction, population planning).
Résumé
Contexte: L’hépatite A se propage par la voie oro-fécale. Nous avons supposé qu’elle est plus répandue dans les collectivités autochtones en raison de la pauvreté, des logements surpeuplés et des canalisations d’aqueduc et d’égout inadéquates ou inférieures aux normes.
Méthode: Nous avons totalisé les cas dans les réserves signalés à la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits de Santé Canada. Les données sur les équipements collectifs d’adduction d’eau et d’évacuation des eaux usées et sur la population moyenne par unité d’habitation proviennent d’inspections sur place menées dans le cadre d’une enquête en 1994.
Résultats: Le taux brut d’hépatite A dans les réserves était de 31 pour 100 000 personnes par année (IC de 95 % = 25–37), deux fois plus que dans la population générale de la Colombie- Britannique (15,1 pour 100 000). Des taux supérieurs étaient associés aux unités d’habitation plus peuplées et à la présence de problèmes dans les équipements collectifs d’adduction d’eau.
Conclusion: Il faudrait prévenir cette maladie selon une approche écologique et plurifactorielle, notamment en modernisant les logements et l’infrastructure sanitaire et en adoptant des mesures spécifiques (vaccination contre l’hépatite A) et générales (sensibilisation, réduction de la pauvreté, planification démographique).
Footnotes
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References
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