Ceci est un questionnaire à choix multiples. Par conséquent, il est possible que certaines questions puissent bénéficier de plusieurs réponses possibles. Dans ce cas, il s’agit de les cocher toutes.
1. Laquelle ou lesquelles de ces affirmations concernant les coronavirus humains est ou sont correcte(s) :
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A. Les HCoV ont un tropisme principalement respiratoire
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B. Les HCoV ont un tropisme neurologique avéré
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C. Le SARS-CoV et le MERS-CoV ont un tropisme essentiellement entérique
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D. Les coronavirus infectent uniquement les mammifères
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E. Tout les coronavirus humains appartiennent au genre Betacoronavirus
2. Laquelle ou lesquelles de ces affirmations est ou sont correctes :
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A. Les coronavirus sont des virus nus
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B. Le génome de coronavirus est un ARN de polarité positive non segmenté
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C. Tout les HCoV contiennent une hémagglutinine estérase intégrée dans leur membrane
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D. Les projections à la surface du virion sont constituées par la protéine M
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E. Le complexe de réplication est constitué par 16 protéines non structurales
3. Concernant le SARS-CoV, quelle(s) affirmation(s) est ou sont correctes :
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A. Le SARS-CoV peut être détecté dans les selles
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B. Le SARS-CoV a émergé en 2012 au Moyen-Orient
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C. Le SARS-CoV peut être associé à des gastro-entérites communautaires
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D. Le SARS-CoV est associé à un taux de mortalité global de 50%
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E. Le SARS-CoV a le dromadaire pour réservoir animal
4. Concernant le MERS-CoV, quelle(s) affirmation(s) est ou sont correctes :
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A. Le MERS-CoV circule en France de manière épidémique
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B. Le MERS-CoV peut être associé à une défaillance rénale
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C. Un épidémie de MERS-CoV a eu lieu en Corée du Sud
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D. Le MERS-CoV est facilement détecté dans les prélèvement respiratoire hauts
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E. Tout les cas de MERS-CoV sont épidémiologiquement lié à la corne d’Afrique
5. Concernant le diagnostic des infections à coronavirus, laquelle ou lesquelles de ces affirmations sont correctes :
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A. La détection moléculaire des HCoV est basée sur le gène S
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B. Le MERS-CoV fait partie des micro-organismes et toxines hautement pathogènes
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C. Le diagnostic repose exclusivement sur des outils sérologiques
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D. Les HCoV « classiques et nouveaux » appartiennent au panel des pathogènes respiratoire recherchés en routine lors d’une infection respiratoire
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E. Les HCoV « classiques et nouveaux » sont détectés à partir de prélèvements respiratoires
6. Le diagnostic au laboratoire de la dengue, 3 jours après le début des signes cliniques repose sur :
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A. La détection de l’ARN viral dans le sang
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B. La détection de l’ARN viral dans les urines
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C. La détection des IgM spécifiques
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D. La détection des IgM et des IgG spécifiques
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E. La détection de l’ARN viral et des IgM spécifiques
7. Les complications neurologiques des infections à virus West Nile chez l’Homme, représentent environ :
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A. 0,05% des cas
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B. 0,2% des cas
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C. 1% des cas
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D. 5% des cas
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E. 15% des cas
8. Parmi les propositions suivantes concernant la mesure de la charge virale des herpèsvirus humains, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) ?
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A. la technique la plus utilisée actuellement est la quantification des antigènes viraux
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B. la cible moléculaire de la quantification par PCR est l’ARN viral
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C. une indication privilégiée est la mesure de la charge virale du virus herpes simplex (HSV) dans le liquide cérébrospinal
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D. cette mesure est couramment effectuée dans le sang circulant pour le suivi des infections à cytomégalovirus (CMV) des sujets immunodéprimés
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E. la mesure par PCR concerne uniquement les particules virales libres dans les liquides biologiques
9. Parmi les propositions suivantes concernant la mesure de la charge virale du cytomégalovirus (CMV), indiquer celle(s) qui est (sont) juste(s).
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A. elle peut s’effectuer sur le plasma
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B. elle peut s’effectuer sur le sang total
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C. le rendu des résultats nécessite deux semaines d’attente après la réception des échantillons
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D. un étalon international est disponible pour la quantification de l’ADN viral
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E. elle n’est pas nécessaire pour l’institution d’un traitement antiviral anticipé dit «préemptif»
10. Chez un patient transplanté d’organe solide suspect de présenter une lymphoprolifération induite par le virus d’Epstein-Barr (EBV), indiquer la (les) proposition(s) juste(s) concernant la mesure de la charge virale de ce virus.
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A. elle est effectuée sur l’ADN extrait d’une biopsie ganglionnaire
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B. une valeur élevée peut conduire à prescrire un traitement par le ganciclovir
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C. une valeur élevée peut conduire à prescrire un traitement par le rituximab
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D. la valeur consensuelle pour l’indication d’un traitement a été fixée à 1 000 UI/mL de sang
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E. la mesure de la charge virale dans le liquide cérébrospinal est indispensable
11. Un patient de 64 ans, ayant bénéficié d’une allogreffe de cellules hématopoïétiques pour le traitement d’un lymphome deux mois auparavant, présente une ADNémie d’herpèsvirus humain 6 (HHV-6) de 1 million de copies/mL de sang total. Indiquer la (les) proposition(s) juste(s) parmi les suivantes.
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A. ce résultat peut correspondre à une intégration chromosomique du HHV-6
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B. ce résultat peut correspondre à une réactivation du HHV-6 du fait de l’immunodépression
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C. ce résultat doit être confirmé par une mesure de la charge virale dans le plasma
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D. le HHV-6 en cause peut être du HHV-6A, du HHV-6B, ou un mélange des deux
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E. en l’absence de signes cliniques d’infection, ce résultat est à considérer comme erroné
12. Parmi les propositions suivantes concernant la mesure de la charge virale de l’herpès humain 8 (HHV-8), laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) ?
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A. elle est indispensable pour porter le diagnostic d’infection à HHV-8
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B. elle est indispensable pour porter le diagnostic de maladie de Kaposi
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C. elle diminue en moyenne dans le sang circulant au cours d’un traitement efficace de la maladie de Castleman multicentrique associée au HHV-8
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D. elle diminue en moyenne dans le sang circulant au cours d’un traitement antirétroviral lors d’une maladie de Kaposi associée à l’infection à VIH
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E. elle est constamment mesurable chez un sujet séropositif pour le HHV-8
13. Parmi les propositions suivantes concernant le ganciclovir, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) ?
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A. c’est un inhibiteur de l’ADN polymérase du cytomégalovirus (CMV)
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B. c’est un analogue nucléosidique de la cytidine
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C. il est majoritairement primophosphorylé par une kinase cellulaire
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D. certaines mutations dans la phosphotransférase du CMV peuvent induire une résistance au ganciclovir
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E. il existe une prodrogue orale du ganciclovir
14. Parmi les propositions suivantes concernant le foscarnet, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) ?
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A. c’est un analogue nucléosidique du ganciclovir
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B. c’est un analogue de pyrophosphate
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C. c’est un inhibiteur des ADN polymérases des virus herpes simplex (HSV), du virus varicelle-zona (VZV) et du cytomégalovirus (CMV)
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D. sa toxicité est essentiellement hématologique
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E. il existe une prodrogue orale du foscarnet
15. Parmi les propositions suivantes concernant les nouveaux anti-herpétiques évalués en essai clinique, laquelle (lesquelles) est (sont) juste(s) ?
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A. l’aménamévir est un inhibiteur du complexe l’hélicase-primase des virus herpes simplex (HSV)
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B. le maribavir inhibe spécifiquement la phosphotransférase du CMV
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C. le létermovir inhibe les étapes précoces du cycle réplicatif du cytomégalovirus (CMV)
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D. il existe une prodrogue orale du cidofovir
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E. l’artésunate est évalué pour le traitement du zona
16. La polymérase virale qui assure la réplication du virus de l’hépatite C est :
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A. La protéine NS2
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B. La protéine NS3/4A
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C. La protéine NS4B
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D. La protéine NS5A
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E. La protéine NS5B
17. Parmi les molécules suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) un (des) antiviral(aux) à action directe sur le VHC ?
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A. Ganciclovir
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B. Sofosbuvir
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C. Dasabuvir
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D. Darunavir
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E. Ribavirine
