Sigles et abréviations
- AES
accident d’exposition au sang
- APR
appareil de protection respiratoire
- ARLIN
Antenne régionale de lutte contre les infections nosocomiales
- BHRe
bactéries hautement résistantes émergentes
- BMR
bactéries multirésistantes
- CCI
chambre à cathéter implantable
- CCLIN
Centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales
- CIRE
Cellule interrégionale d’épidémiologie
- CISS
Collectif interassociatif sur la santé
- CNAMTS
Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés
- CNSD
Confédération nationale des syndicats dentaires
- CTINILS
Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins
- DASRIA
Déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés
- DM
dispositifs médicaux
- DSS
Direction de la sécurité sociale
- DGCS
Direction générale de la cohésion sociale
- DGS
Direction générale de la santé
- DGOS
Direction générale de l’offre de soins
- EHPAD
Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
- EPI
Équipements de protection individuelle
- FAM
Foyer d’accueil médicalisé
- FHA
Friction hydro-alcoolique
- FNI
Fédération nationale des infirmiers
- FNP
Fédération nationale des podologues
- HAS
Haute Autorité de santé
- HCSP
Haut Conseil de la santé publique
- InVS
Institut de veille sanitaire
- MAS
Maison d’accueil spécialisée
- OMS
Organisation mondiale de la santé
- ONSSF
Organisation nationale syndicale des sages-femmes
- OPCT
Objets piquants coupants tranchants
- PF2
Bureau qualité sécurité des soins de la DGOS
- PHA
produit hydro-alcoolique
- PICC
peripherally inserted central catheter (Cathéter central à insertion périphérique)
- SF2H
Société française d’hygiène hospitalière
- SRAS
Syndrome respiratoire aigu sévère
- UNPS
Union nationale des professionnels de santé
- URPS
Union régionale des professionnels de santé
- VHB
virus de l’hépatite B
- VHC
virus de l’hépatite C
- VIH
virus de l’immunodéficience humaine
Participants
Comité de pilotage
Philippe Berthelot : SF2H Saint-Étienne
Olivia Keita-Perse : SF2H Monaco
Pierre Parneix : SF2H Bordeaux
Groupe de travail
Hervé Blanchard : SF2H Paris
Béatrice Croze : SF2H Valence
Martine Erb : SF2H Villeneuve d’Ascq
Jean-Ralph Zahar : SF2H Angers
Groupe de lecture (Groupe de travail IAS « ville » de la Cospin)
Sophie Alleaume : DGOS – PF2
Mariam Arvis : DSS
Sandrine Barquins-Guichard : InVS
Anne Berger-Carbonne : DGOS – PF2
Cédric Biard : URPS médecins Bretagne
Karine Blankaert : ARLIN Nord – Pas de Calais
Jean Brami : HAS
Francine Caumel-Dauphin : ONSSF – UNPS
Serge Coimbra : FNP – UNPS
Jean-Christophe Comboroure : DGS
Serge Deschaux : CNSD – UNPS
Bruno Landi : Défenseur des droits
Thierry Labarthe : URPS Bretagne
Philippe Magne : DGOS – PF2
Dominique Mena Dupont : CNAMTS
Sylvie Monier : CCLIN sud-est
Isabelle Poujol : CIRE Rhône-Alpes
Anne Raimbault : FNI – UNPS
Martine Séné-Bourgeois : CISS – Le Lien
Anne-Marie Tahrat : DGCS
Jean-Michel Thiolet : DGS
Stéphanie Schramm : CNAMTS
Eric Van Melkebeke : URPS Bretagne
Extraits des « Bonnes pratiques essentielles en hygiène à l’usage des professionnels de santé en soins de ville » SF2H, volume XXIII no 5 novembre 2015.
Hygiène des mains et port des gants
Tenue professionnelle
La tenue doit comporter :
-
•
tenue à manches courtes, le port d’une blouse n’est pas obligatoire ;
-
•
ongles courts (1 mm ou moins), sans faux ongles ni résine ;
-
•
aucun bijou (y compris montre ou alliance) aux mains et poignets ;
-
•
port d’un tablier plastique à usage unique pour les soins mouillants, souillants.
Utilisation des produits hydro-alcooliques (PHA) priorisée
Dans tous les lieux où sont réalisés des soins (cabinet médical ou paramédical, plateaux techniques, domicile ou hôtel, ou structure d’hébergement type EHPAD, FAM, MAS) :
-
•
pour tous les professionnels de santé ;
-
•
pour les prestataires internes et externes, bénévoles et autres professionnels (aide-ménagère, auxiliaire de vie…) ;
-
•
pour les patients lors de leurs soins ;
-
•
pour les visiteurs et les familles lorsqu’ils participent aux soins.
L’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique (FHA) vient en remplacement du lavage simple et du lavage hygiénique, sur des mains visiblement propres et sèches.
Attention, il ne faut pas réaliser systématiquement un lavage simple des mains1 avant une FHA car risque :
-
•
de décapage du film cutané lipidique et d’irritation augmentée.
Indications de l’hygiène des mains
Au plus près du soin et notamment lors des séquences et enchaînements de soins.
Par friction hydro-alcoolique
La friction doit être :
-
•
immédiatement avant tout contact direct avec un patient ;
-
•
avant tout soin propre ou tout acte invasif ;
-
•
entre un soin contaminant et un soin propre ou un acte invasif chez un même patient ;
-
•
après le dernier contact direct ou soin auprès d’un patient ;
-
•
avant d’enfiler des gants pour un soin ;
-
•
immédiatement après avoir retiré des gants.
Par lavage simple préalable à la friction hydro-alcoolique
Le lavage simple doit être préalable :
-
•
en cas de contact avec un liquide biologique ;
-
•
en cas de mains visiblement souillées (par liquide biologique ou poudre de gants) ;
-
•
en cas de gale ou infection à Clostridium difficile toxinogène (après le dernier soin ou contact).
Un séchage soigneux avec des essuie-mains à usage unique (à privilégier) devra être effectué avant la friction hydro-alcoolique
Bon usage du port de gants – un gant = un soin
Les gants doivent être portés ou non :
-
•
ne pas porter de gants lors des contacts avec la peau saine du patient (que le patient soit porteur de bactéries multirésistantes aux antibiotiques ou non) ;
-
•en revanche, porter systématiquement des gants :
-
∘si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d’origine humaine (prélèvement sanguin et urinaire, pose et dépose de voie veineuse quel que soit le site),
-
∘si risque de contact avec les muqueuses ou la peau lésée (plaie chronique…),
-
∘lors de la manipulation des tubes de prélèvements biologiques, de linge et matériel souillés,
-
∘lors de tout soin lorsque les mains du soignant comportent des lésions (coupure, blessure, excoriation ou dermatose) ;
-
∘
-
•
enfiler les gants, juste avant le soin ;
-
•
retirer les gants lorsque dans une séquence de soins chez un même patient, l’on passe d’un site contaminé à un site propre du corps (soins de muqueuse vers la peau saine) ;
-
•
ou lorsque l’on passe d’un site contaminé à un autre site contaminé ;
-
•
retirer et jeter les gants dès la fin du soin avant de toucher l’environnement ;
-
•
changer de gants entre chaque patient et lors de chaque interruption de soins (téléphone, accueil…) ;
-
•
ne jamais laver les gants, ni les frictionner avec un produit hydro-alcoolique (PHA) ;
-
•
stocker les boîtes de gants dans des conditions préservant leur intégrité et leur absence de contamination notamment à l’abri de la lumière et de la chaleur ;
-
•
ne pas déconditionner les gants. Toujours réaliser une FHA après l’ablation des gants.
Choix des gants à usage unique
Le choix du type de gants sans latex est justifié par les problèmes d’allergie en constante augmentation.
Ils doivent être non poudrés pour permettre une réalisation de la FHA au retrait des gants.
Situations particulières
Portage de BMR – BHRe
Compte tenu du risque de dissémination et d’impasse thérapeutique, il faut veiller à la stricte application des précautions standard
Il est impératif d’informer les structures de prise en charge du statut du patient : renforcement information dans le dossier patient
Cas d’infections virales (grippe, rotavirus, gastro-entérite, virus émergents…)
Hygiène des mains
Utiliser un produit hydro-alcoolique virucide. La norme NF EN 14476 de septembre 2013 permet de définir en complément de la virucidie classique une virucidie à spectre limité sur l’ensemble des virus enveloppés complété le cas échéant par des virus cibles qui seront alors mentionnés en plus.
Patient porteur d’une gale
Hygiène des mains
Il est nécessaire :
-
•
avant le soin : FHA des mains ;
-
•
après le soin : lavage des mains avec un savon doux (action mécanique de détergence et d’élimination des parasites), suivi d’une FHA sur mains sèches (action bactéricide) ;
-
•
après manipulation du linge en provenance du patient ou de son environnement : lavage des mains au savon doux suivi d’une friction. Les produits hydro-alcooliques (PHA) ne permettent pas de tuer les acariens qui se trouvent à certains moments de leur cycle de croissance à la surface de la peau.
Port d’équipements de protection individuelle (Épi) à usage unique
Gants pour tout contact avec le patient. Le port de gants ne dispense pas du lavage des mains.
Surblouse à manches longues privilégiée, complétée d’un tablier plastique à usage unique lors de soins mouillants et souillants avant le soin, à retirer et à éliminer dès la fin du soin.
Remarque :
-
•
concernant le linge : il doit être lavé en machine à température de 60 °C ou séquestré dans un sac fermé une semaine ;
-
•
pour le linge ne supportant pas 60 °C : le vaporiser avec un produit acaricide, laisser en contact 3 heures dans un sac fermé, puis circuit normal de lavage en machine ;
-
•
penser à tout type de textile en contact avec le patient (fauteuils, poussettes, voiture…).
Cas de patient avec une diarrhée due à Clostridium difficile toxinogène
Hygiène des mains
Il est nécessaire :
-
•
avant le soin : FHA des mains ;
-
•
après le dernier soin : lavage des mains avec un savon doux (action mécanique de détergence et d’élimination des spores bactériennes), suivi d’une FHA sur mains sèches (action bactéricide). Les PHA n’éliminent pas les spores bactériennes, elles sont éliminées par action mécanique lors du lavage des mains.
Port d’équipements de protection individuelle (Épi) à usage unique
Il est nécessaire :
-
•
gants et surblouse à manches longues privilégiée, complétée d’un tablier à usage unique lors des soins mouillants et souillants avant le soin et à retirer dès la fin du soin.
Hygiène des mains lors des gestes techniques
En pratique (voir le Tableau 1 ).
Tableau 1.
Bonnes pratiques des gestes de soins.
| Gestes de soins | Hygiène des mains avant le soin | Port de gants à usage unique stériles ou non stériles | Hygiène des mains après le soin |
|---|---|---|---|
| Contact peau saine | Friction hydro-alcoolique | Pas de gants | Friction hydro-alcoolique |
| Situations particulières | Port de gants non stériles si patient avec diarrhée à Clostridium difficile toxinogène ou porteur de gale : Lavage des mains au savon doux après retrait des gants | ||
| Ponction veineuse sur peau saine (prélèvement hors hémoculture) Ponction artérielle pour gaz du sang Glycémie capillaire |
Non stériles | ||
| Ponction veineuse pour hémoculture | Non stériles | ||
| Ponction sous-cutanée, ou intramusculaire ou intradermo | Non stériles | ||
| Branchement de perfusion et manipulations sur cathéter veineux périphérique, hypodermoclyse ou épidermolyse | Pas de gant | ||
| Injection intra-articulaire Injection paravertébrale |
Stériles | ||
| Branchement de perfusion et manipulation sur voie centrale Chambre à cathéter implantable (CCI) Cathéter central cathéter central à insertion périphérique (PICC) |
Stériles pour intervention sur le site proximal (non stériles si prolongateur) + compresses imbibées d’antiseptique alcoolique | ||
| Épuration extrarénale Branchement et débranchement |
Stériles | ||
| Pose de sonde vésicale | Stériles | ||
| Manipulation sur collecteur d’urine | Non stériles | ||
| Pose et manipulation de sonde gastrique Abord de sonde gastrostomie |
Non stériles | ||
| Pansements | Non stériles au retrait du pansement Stériles lors de la phase aseptique si pas d’utilisation de set à pansement |
||
| Soins podologiques | Non stériles | ||
| Biopsie cutanée Petite chirurgie |
Stériles | ||
| Pose d’un implant contraceptif | Stériles | ||
| Accouchement par voie basse | Stériles | ||
| Rupture de la poche des eaux | Stériles | ||
| Soins de cordon | Non stériles | ||
| Soins buccodentaires | Non stériles | ||
| Acupuncture Mésothérapie |
Non stériles |
Utilisation des antiseptiques
En pratique : antisepsie pour la réalisation de quelques gestes techniques. D’une manière générale et en l’absence de contre-indications, il faut privilégier les antiseptiques alcooliques en dehors des soins sur muqueuses et peau lésée. L’utilisation d’un antiseptique relève d’une prescription.
Cette antisepsie peut être réalisée en un, deux ou quatre temps. Une antisepsie en un temps correspond à l’application d’un antiseptique. Une antisepsie en deux temps correspond à deux applications successives d’un antiseptique.
Une antisepsie à quatre temps correspond à une détersion au savon, puis rinçage avec une eau stérile ou sérum physiologique puis séchage et application d’antiseptique en respectant le temps de séchage spontané.
Situations particulières (Tableau 2 ).
Tableau 2.
Situations particulières.
| Gestes de soins | Type d’antiseptique | Nombre de temps | Durée |
|---|---|---|---|
| Injection intra-articulaire Injection paravertébrale |
Chlorhexidine alcoolique 0,5 % Povidone iodée alcoolique 5 %a |
En quatre temps | 60 s |
| Manipulation de perfusion veineuse périphérique, sous-cutanée | En un temps | ||
| Pose de cathéter pour perfusion veineuse Pose de cathéter pour perfusion sous-cutanée (hypodermoclyse ou épidermolyse) |
En quatre temps | ||
| Pose de cathéter pour perfusion périphérique de courte durée prévue pour le temps d’un examen (imagerie…) | En deux temps | ||
| Branchement débranchement et manipulation des lignes d’épuration extrarénale | En quatre temps | ||
| Branchement de perfusion, manipulations Chambre à cathéter implantable (CCI) Cathéter central Cathéter central à insertion périphérique (PICC) |
En un temps | ||
| Réfection de pansements sur cathéters veineux périphériques, épidermolyse (perfusion sous-cutanée) | En quatre temps | ||
| Pansements sur voies centrales Chambre à cathéter implantable (CCI) Cathéter central Cathéter central à insertion périphérique (PICC) |
En quatre temps | ||
| Ponction veineuse pour hémoculture | En quatre temps | ||
| Ponction veineuse sur peau saine (prélèvement hors hémoculture) Ponction artérielle pour gaz du sang Injection sous-cutanée, ou intramusculaire ou intradermo Glycémie capillaire |
Alcool 60 %–70 % Chlorhexidine alcoolique 0,5 % Povidone iodée alcoolique 5 %a Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique (Biseptine®) |
En un temps | |
| Pose de sonde urinaire ou sondage évacuateur (héterosondage) | Dérivés chlorés Povidone iodée aqueuse 10 % |
En quatre temps | |
| Manipulation sur collecteur d’urine (vidange ou site de prélèvement) | Chlorhexidine alcoolique 0,5 % Povidone iodée alcoolique 5 %a Alcool 70° |
En un temps | |
| Pose et manipulation de sonde gastrique Abord de sonde gastrostomie |
Aucun | – | – |
| Plaie propre et souillée Plaie aiguë Plaie chronique Escarre Plaie opératoire |
Non systématique Sur prescription médicale |
– | – |
| Soins podologiques | Non systématique | – | – |
| Biopsie cutanée Petite chirurgie |
Chlorhexidine alcoolique 0,5 % Povidone iodée alcoolique 5 %a |
En quatre temps | 60 s |
| Pose d’un dispositif intra-utérin | Dérivés chlorés : Dakin Povidone iodée gynécologique 10 % |
En deux temps | |
| Accouchement par voie basse | Dérivés chlorés : Dakin® ou Amukine® | En quatre temps | |
| Rupture de la poche des eaux | Dérivés chlorés | En quatre temps | |
| Soins de cordon | Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique (Biseptine®) Amukine® |
En deux temps En quatre temps |
|
| Soins buccodentaires | Chlorhexidine « bain de bouche » Povidone iodée solution pour bain de bouche 10 % |
En un temps | – |
| Acupuncture Mésothérapie |
Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique Alcool à 70 % Chlorhexidine alcoolique 0,5 % Povidone iodée alcoolique 5 %a |
En deux temps | 60 s |
Si disponible en ville, à défaut, utiliser la povidone iodée dermique 10 %.
Port du masque
Masque facial
Qui porte un masque ?
-
•
le patient présentant une toux suspecte d’être d’origine infectieuse et pouvant le supporter ;
-
•
le professionnel présentant une toux pouvant être d’origine infectieuse ou une angine ;
-
•
le professionnel réalisant un soin avec risque de projection ou contact avec des liquides biologiques (précautions standard) ;
-
•
le professionnel en contact avec un patient suspect ou atteint de pathologie à transmission respiratoire « air » ou « gouttelettes ». La tuberculose, la rougeole et la varicelle sont trois pathologies « courantes » à transmission « air ».
Quel type de masque ?
-
•
chirurgical (choisir un masque chirurgical répondant à la norme EN 14683) ;
-
•
appareil de protection respiratoire (APR) : APR type FFP2 (choisir un APR de classe d’efficacité FFP2 à usage unique répondant à la norme EN 149).
Attention : La durée maximale d’utilisation d’un équipement de protection respiratoire est définie par le fabricant (environ 3 heures), sous réserve qu’il ne soit pas manipulé.
Remarque :
-
•
Les APR de classe d’efficacité FFP1 n’ont plus d’indication lors des soins.
Le port de lunettes de sécurité
Le port d’une protection oculaire ou d’un masque à visière est recommandé dans le cadre des précautions standard.
Il complète la protection du professionnel de santé lors des soins avec risque de projection de sang, de liquide biologique, les lunettes de vue n’apportant pas de protection suffisante.
Ci-après, un récapitulatif des indications du port du masque (Tableau 3 ).
Tableau 3.
Indications du port du masque.
| Lieux | Type de situations | Type de masque pour le patient | Type de masque pour les professionnels |
|---|---|---|---|
| Accueil et salle d’attente Salle de consultation |
Absence de symptômes respiratoires | – | – |
| Accueil et salle d’attente | Symptomatologie respiratoire (toux, expectorations, éternuements) | Chirurgical | – |
| Salle de consultation | Grippe saisonnière, bronchiolite, coqueluche… | Chirurgical (à l’exception des enfants en bas âge) | Chirurgical |
| Tuberculose bacillifère ou une suspicion de tuberculose pulmonaire Tuberculose pulmonaire multirésistante aux antibiotiques qu’elle soit bacillifère ou non Rougeole ou varicelle si professionnel non immunisé Lors de la réalisation d’une expectoration induite Prise en charge d’une suspicion d’une maladie infectieuse émergente à transmission respiratoire Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Grippe aviaire Coronavirus |
Chirurgical retiré lors de l’examen | APR-FFP2 Lors de l’examen |
|
| Lieu où sont réalisés des soins de kinésithérapie respiratoire (risque d’aérosolisation) | Grippe saisonnière, bronchiolite, coqueluche Tuberculose bacillifère ou une suspicion de tuberculose pulmonaire Tuberculose pulmonaire multirésistante aux antibiotiques qu’elle soit bacillifère ou non Rougeole ou varicelle si professionnel non immunisé Lors de la réalisation d’une expectoration induite Prise en charge d’une suspicion de maladie infectieuse émergente à transmission respiratoire Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Grippe aviaire Coronavirus… |
– | APR-FFP2 |
| Lieu où sont réalisés des soins | Manipulation/utilisation d’un cathéter veineux central y compris les dispositifs de type PICC (peripherally inserted central catheter) durant la manipulation des abords proximaux Abord d’une chambre à cathéter implantable (CCI)… |
Chirurgical (sauf si le patient tourne la tête du côté opposé au soin) | Chirurgical |
| Abord articulaire Acte de petite chirurgie avec risque d’aérosolisation ou de projection Acte de petite chirurgie dermatologique Aspiration endotrachéale ou bronchique Acte gynécologique type pose de dispositif intra-utérin Échographie endovaginale Accouchement |
– |
Accidents d’exposition au sang (AES) ou aux liquides biologiques
Préalables
Privilégier l’utilisation de matériels sécurisés afin de prévenir les AES.
La constitution d’un « kit AES » prêt à l’emploi facilite la prise en charge immédiate. Ce kit devrait comprendre au minimum : un flacon d’antiseptique (type Dakin), un tube de prélèvement pour effectuer la sérologie du patient source, et le matériel nécessaire pour effectuer ce prélèvement. Le consentement du patient ou du représentant légal est nécessaire.
Prévention des AES
Porter des gants lors de tout soin avec risque de contact avec le sang ou les liquides biologiques, lors de la manipulation d’objets piquants coupants tranchants (OPCT) ou d’objets qui pourraient être contaminés par du sang ou tout autre liquide biologique, y compris lors de l’utilisation de matériels sécurisés.
Respecter les bonnes pratiques lors de toute manipulation d’objets piquants, coupants tranchants souillés
Il est nécessaire :
-
•
ne jamais recapuchonner les aiguilles ;
-
•
ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous vide ;
-
•
jeter immédiatement sans manipulation les aiguilles et autres OPCT dans un collecteur adapté, situé au plus près du soin dont l’ouverture est facilement accessible ;
-
•
ne pas dépasser le niveau maximal de remplissage du collecteur ;
-
•
le collecteur doit être conforme à l’arrêté du 6 janvier 2006 – norme NFx30-500.
Conduite à tenir immédiate
L’affichage des consignes et des numéros d’appels nécessaires doit être effectif et à un emplacement connu.
Piqûre, coupure, ou contact direct sur peau lésée
Il est nécessaire :
-
•
ne pas faire saigner ;
-
•
nettoyer immédiatement la zone cutanée lésée à l’eau et au savon puis rincer ;
-
•
puis désinfecter pendant au moins cinq minutes avec un dérivé chloré (Dakin ou eau de Javel à 2,6 % de chlore actif diluée au 1/5), ou à défaut polyvidone iodée en solution dermique ou alcool à 70°.
Projection sur muqueuses et en particulier les yeux
Il est nécessaire de rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau (au moins cinq minutes).
Si port de lentilles souples, les jeter. Pour les autres types de lentilles demander l’avis d’un ophtalmologue avant de les réutiliser.
Évaluation du risque après AES et prophylaxie post-exposition
Un avis médical est indispensable le plus précocement possible, au mieux dans les quatre heures, pour évaluer l’importance du risque infectieux notamment VIH, VHB et VHC et, si besoin, initier rapidement un traitement prophylactique antirétroviral : consulter un référent médical hospitalier ou se rendre aux urgences de l’hôpital pour évaluer le risque infectieux en fonction du statut du patient source et du type d’AES.
Une recherche du statut sérologique du patient source (notamment vis-à-vis du VIH par test rapide) avec l’accord du patient doit être possible en urgence.
Dans les cabinets libéraux, des dispositions doivent être prises pour que le personnel puisse bénéficier d’une évaluation du risque et si besoin d’un traitement prophylactique, en lien avec un établissement de santé.
Les consignes et la conduite à tenir doivent être accessibles à tous. Elles doivent comporter les coordonnées de l’établissement de référence.
Déclaration de l’accident
La déclaration de l’accident de travail doit être faite dans les meilleurs délais car elle est indispensable à la garantie des droits de la victime.
Il incombe à l’employeur de le rappeler à ses salariés :
-
•
celle-ci doit déclarer l’accident du travail dans les 24 heures (établissements privés) à 48 heures (établissements publics) auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie, d’une mutuelle ou d’une compagnie d’assurance privée (assurance pour le risque d’accident du travail).
Suivi médical et biologique
Les personnes victimes d’un AES doivent ensuite pouvoir bénéficier d’un suivi adapté en fonction du risque évalué afin de dépister une contamination (suivi sérologique…) et de repérer d’éventuels effets secondaires en cas de traitement post-exposition.
Il est réglementaire de déclarer à l’InVS les contaminations dépistées lors du suivi (hépatite C, B et VIH).
Traitement des dispositifs médicaux et des déchets
Principes de gestion des dispositifs médicaux (DM)
Le matériel à usage unique est à privilégier (ex. : non tissé, drap d’examen, instrumentation, spéculum) (Tableau 4 ).
Tableau 4.
Classement des dispositifs médicaux et niveau de traitement requis.
| Destination du matériel | Classement du matériel | Niveau de risque infectieux | Niveau de traitement requis |
|---|---|---|---|
| Introduction dans un système vasculaire, ou dans une cavité ou un tissu stérile | Critique | Haut risque | Privilégier le matériel à usage unique stérile Si matériel réutilisable stérilisation |
| Contact avec une muqueuse ou peau lésée superficiellement | Semi-critique | Risque médian | Désinfection de niveau intermédiaire ou usage unique stérile (spéculum par exemple) |
| Contact avec peau saine (stéthoscope) ou sans contact avec le patient (plateau) | Non critique | Risque bas | Désinfection de bas niveau |
| Méthode de traitement | |
|---|---|
| Matériel réutilisable thermorésistant | Pré-désinfection par immersion dans un bain de détergent-désinfectant, nettoyage, conditionnement et stérilisation par vapeur d’eau (sous-traitance, ou appareil collectif, ou individuel et disposant d’un cycle avec plateau thermique de 18 minutes à 134 °Ca) En milieu de ville, les appareils utilisés doivent être conformes à la norme européenne NF EN 13060 d’avril 2010 concernant les petits stérilisateurs à la vapeur d’eau dont le volume de la chambre n’excède pas 60 L. Les appareils utilisés doivent pouvoir faire des cycles de type B |
| Matériel réutilisable thermosensible | Pré-désinfection par immersion dans un bain de détergent-désinfectant, nettoyage et désinfection par acide per acétique (si compatible) ou sous-traitance, séchage minutieux |
| Matériel réutilisable ne supportant pas l’immersion | Désinfection à l’aide des lingettes pré-imprégnées d’un produit détergent-désinfectant validé pour milieu de soins répondant aux normes attendues en fonction du niveau de risque et dans les conditions préconisées par la SF2H |
Les méthodes de stérilisation à chaleur sèche type Poupinel ne doivent plus être utilisées.
L’utilisation du matériel à usage unique permet de réaliser une intervention ou un acte sûr pour le patient. Il permet aussi de réduire les coûts financiers et d’organisation :
-
•en cas de recours à du matériel à usage multiple, il appartient au professionnel de vérifier avant le geste que le dispositif a bénéficié d’un traitement adapté à son usage (voir Tableau 4) :
-
∘ce traitement doit être à la fois conforme aux bonnes pratiques mais aussi aux recommandations du fabricant pour ne pas en altérer les caractéristiques,
-
∘la personne en charge de ce traitement doit avoir suivi une formation adaptée incluant les aspects concernant sa propre sécurité et l’usage d’équipements de protection individuels lorsqu’ils sont nécessaires ;
-
∘
-
•
identifier un lieu de stockage propre respectant l’intégrité des emballages des matériels à usage unique et particulièrement des DM stériles ;
-
•
vérifier les dates de péremption et des stocks, la date limite de validité de stérilisation, l’intégrité de l’emballage.
Principes d’élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA)
Le professionnel de santé est responsable de la production jusqu’à l’élimination des DASRIA produits. Les délais réglementaires d’élimination doivent être entendus entre la fermeture définitive de l’emballage et son incinération ou son pré-traitement par désinfection. Pour les DASRIA, une société de ramassage spécialisée doit prendre en charge le ramassage (Tableau 5 ).
Tableau 5.
Recommandations sur la prise en charge des déchets et matériels souillés.
| Prise en charge des déchets et matériels souillés | Recommandations |
|---|---|
| Élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA) | Doivent être éliminés dans des sacs en plastique ou en papier doublé intérieurement de matières plastiques, caisses en carton avec sac intérieur, fûts et jerricanes en matière plastique, mini-collecteurs et boîtes pour objets perforants, de couleur jaune et conformes aux normes |
| Élimination des objets piquants coupants tranchants (OPCT) | Choix du collecteur Adapté au volume de déchets produits Système de fixation ou a minima stable Fermeture provisoire aisée Conforme aux normes : http://www.geres.org/14_bdd/14_bbd.htm Gestion des OPCT et du collecteur Ne pas recapuchonner les aiguilles, ne pas les désadapter à la main, déposer immédiatement après usage sans manipulation dans un conteneur adapté, situé au plus près du soin et dont le niveau maximal de remplissage est vérifié À domicile, il convient de laisser le collecteur hors de portée des enfants et avec la fermeture provisoire enclenchée |
| Traitement des matériels réutilisables souillés | Doit être effectué dans une zone spécifique, identifiée, différente de la zone de stockage, permettant de réaliser la pré-désinfection puis le traitement en fonction du niveau de risque infectieux requis |
Traitement des surfaces
Principes généraux
Le respect des principes généraux sont très importants (Tableau 6 ) :
-
•
un local encombré et contenant trop de mobilier ne facilite pas l’entretien régulier. Les revêtements pour toutes les surfaces sont de préférence lessivables, lisses et non poreux ;
-
•la désinfection des réservoirs potentiels doit concerner :
-
∘les surfaces en contact avec les mains (poignées, téléphone, table d’examen, claviers d’ordinateurs, plans de travail…),
-
∘le mobilier,
-
∘le matériel de rééducation,
-
∘les sites humides (siphons, robinetterie, évier, lavabo, sanitaires, égouttoir, poubelle),
-
∘le réfrigérateur,
-
∘les zones de stockage de matériel ou de médicaments,
-
∘les jouets ;
-
∘
-
•
l’usage de produits désinfectants obéit à des principes importants avec des critères de choix précis concernant l’efficacité et la tolérance, le respect des conditions d’utilisation (dilution, temps de contact…) pour une efficacité optimale et une meilleure tolérance. La SF2H a décrit tous ces éléments dans son Guide pour le choix des désinfectants.
Tableau 6.
Recommandations sur le traitement des surfaces.
| Situations | Recommandations |
|---|---|
| Entretien courant des locaux | Il doit être quotidien Il concerne les sols, les surfaces et les équipements Il comprend l’aération des locaux Concernant les surfaces, privilégier l’utilisation de lingettes pré-imprégnées d’un produit détergent-désinfectant ou d’une chiffonnette propre à usage unique imprégnée de produit détergent-désinfectant en respectant le temps de séchage spontané Le matériel d’entretien doit être visuellement propre et fonctionnel |
| Entretien courant du matériel | Le réfrigérateur doit être nettoyé désinfecté puis rincé chaque semaine à l’aide d’un détergent-désinfectant agréé pour usage alimentaire. Un contrôle quotidien de la température suivi de son enregistrement doit être effectué (valeur cible < 4 °C) Les zones de stockage de matériel ou de médicaments seront nettoyées tous les 3 mois à l’aide d’un détergent-désinfectant Les jouets doivent être lavables (éviter les peluches et le tissu). Ils devront être nettoyés mensuellement et plus fréquemment en période épidémique, puis rincés à l’aide d’un détergent-désinfectant pour usage alimentaire |
| Si souillures | Nettoyer immédiatement avec un détergent puis désinfecter avec un désinfectant ou de l’eau de javel (flacon d’eau de javel à 2,6 % de chlore actif dilué au 1/5) toutes les surfaces souillées par des projections ou aérosolisation de sang ou tout autre produit d’origine humaine |
Vaccination des professionnels de santé
Récapitulatif des vaccinations obligatoires et recommandées pour les professionnels de santé (Tableau 7 ).
Tableau 7.
Recommandations vaccinales.
| Vaccin concerné | Recommandations du HCSP et Code de la santé publique | Recommandations SF2Ha | Modalités |
|---|---|---|---|
| DT Polio | Obligatoire | – | Une dose à âge fixe (25, 45 ans, 65 ans)b |
| Coqueluche | Recommandé | Fortement recommandé | En rappel avec la dose de DT Polio |
| Grippe saisonnière | Recommandé | – | Une dose annuelle |
| Hépatite B | Obligatoire | – | Trois injections à M0, M1 et M6 |
| Rougeole | Recommandé | – | Une dose de vaccin trivalent pour les professionnels nés avant 1980 sans antécédent de rougeole ou n’ayant pas eu 2 doses de vaccin trivalent |
| Varicelle | Recommandé | – | Chez les professionnels, sans antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, en contact avec la petite enfance (crèches et collectivité d’enfants notamment) : professions de santé en formation (à l’entrée en première année des études médicales ou paramédicales), à l’embauche ou à défaut, déjà en poste, en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses, néphrologie) |
Le vaccin contre l’hépatite A est à envisager en complément dans certains milieux (exemple : petite enfance).
La SF2H recommande en milieu libéral pour les professionnels de santé et leurs employés la mise à jour de leurs vaccinations selon le calendrier vaccinal en vigueur.
Si la vaccination coquelucheuse antérieure remonte à 10 ans ou plus.
Footnotes
Sauf si mains visiblement souillées.
Pour en savoir plus
Affiche Les 5 indications à l’hygiène des mains en annexe que l’OMS a déclinée pour les soins ambulatoires : http://www.who.int/gpsc/5may/EN_GPSC1_PSP_HH_Outpatient_care/fr.
Outils hygiène des mains – OMS : http://www.who.int/gpsc/5may/EN_GPSC1_PSP_HH_Outpatient_care/fr.
Recommandations concernant la gestion de la gale dans les établissements de soins et médicosociaux. 2013 : http://www.cclin-arlin.fr/nosobase/recommandations/cclin_arlin/cclinParisNord/2013_Gale_CClin.pdf.
Circulaire no DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.
Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_607182/hygiene-etprevention-du-risque-infectieux-en-cabinet-medical-ou-paramedical.
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_607696/fr/hygiene-au-cabinetmedical.
Recommandations de bonnes pratiques en hygiène en hémodialyse. Hygiènes volume XIII, avril 2005 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_bonnes-pratiqueshygiene-en-hemodialyse-2005.pdf.
Prévention de la transmission croisée : précautions complémentaires contact. SF2H, avril 2009 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_prevention-transmissioncroisee-2009.pdf.
Recommandations hygiène des mains. SF2H, juin 2009 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_hygienedes-mains-2009.pdf.
Société française de microbiologie, diagnostic des bactériémies et des fongémies-hémocultures in REMIC, Société française de microbiologie, Ed ; 2015, pp. 125–138.
Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.
Prévention des infections associées aux chambres à cathéter implantables pour accès veineux. SF2H, mars 2012 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_prevention-des-IA-aux-chambres-a-catheter-implantables-pouracces-veineux-2012.pdf.
Maîtrise du risque infectieux en établissement médicosocial fiche technique/pratique : soins d’hygiène buccodentaire. Réseau CClin-Arlin, mai 2013 : SFmésothérapie.com.
Hygiène des mains dans les soins ambulatoires de long séjour et vréhabilitation à domicile : http://www.who.int/gpsc/5may/Hand_Hygiene_When_How_Leaflet_OPC_Fr_web_2012.pdf.
Prévenir les infections associées aux soins au domicile comme au cabinet. Ministère de la Santé, 2012, flyer : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/4_MMP_2012_Flyer_IDE_liberaux_-_RV.pdf.
Circulaire no GS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.
Bon usage des antiseptiques pour la prévention du risque infectieux chez l’adulte. CCLIN sud-ouest, édition 2013 : http://www.cclin-arlin.fr/nosobase/recommandations/cclin_arlin/cclin-SudOuest/2013_Antiseptiques_CCLIN.pdf.
Surveiller prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-hygiene-en-biologie-2007.pdf.
http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/has/2007_cabinet_medical_recommandations_HAS.pdf.
Guide des bonnes pratiques de l’antisepsie chez l’enfant. SF2H, 2007 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_bonnes-pratiquesantisepsie-enfant-2007.pdf.
Prévention de la transmission croisée par voie respiratoire : air ou gouttelettes. SF2H, mars 2013 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_airou-gouttelettes_2013.pdf.
Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.
Circulaire no DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.
Arrêté du 10 juillet 2013 relatif à la prévention des risques biologiques auxquels sont soumis certains travailleurs susceptibles d’être en contact avec des objets perforants : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027914606&dateTexte=&categorieLien=id.
Arrêté du 6 janvier 2006 modifiant l’arrêté du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques d’origine humaine : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000416613.
Guide des matériels de protection, GERES : http://www.geres.org/14_bdd/14_bbd.htm.
Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Rapport 2013 actualisé 2014, Pr Philippe Morlat : http://www.sante.gouv.fr/prise-en-charge-medicaledes-personnes-vivant-avec-le-vih-actualisation-2014-durapport-2013.html.
Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Comment jeter vos déchets de soins à risques produits à domicile? 2012, 5 p. : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Ministere_Sante/2012_depliant_dechets_ministere.pdf.
Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-etprevenir-les-IAS-2010.pdf.
Guide des bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux. CTIN – CSHPF, 1998.
La gestion des déchets dans les établissements de santé. Panorama réglementaire et propositions pratiques de mise en œuvre. Meah 2008 (Mission nationale d’expertise et d’audit hospitalier) : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/meah/2008_dechets_MEAH.pdf.
Déchets d’activité de soins à risques : comment les éliminer ? Ministère de la Santé, décembre 2009 : www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_Dasri_BD.pdf.
Indications des lingettes en désinfection dans le domaine médical. SFH, novembre 2013 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_indicationsdes-lingettes-en-desinfection-dans-le-domaine-medical.pdf.
Traitement des dispositifs médicaux en ophtalmologie et en contactologie. Ministère de la Santé et de la Solidarité, novembre 2005 : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Traitement_des_dispositifs_medicaux_en_ophtalmologie_et_en_contactologie.pdf.
Guide pour le choix des désinfectants. SF2H, janvier 2015 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-pourle-choix-des-desinfectants-2015.pdf.
Guide pour le choix des désinfectants. SF2H, janvier 2015 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-pour-le-choixdes-desinfectants-2015.pdf.
Avis sur l’utilisation de l’hypochlorite de sodium. SF2H 2006 : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/sfhh/2006_desinfection_sterilisation_SFHH.pdf.
Entretien des locaux des établissements de soins, Recommandations. C. Clin sud-ouest, 2010 : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinSudOuest/2010_desinfection_locaux_CCLIN.pdf.
www.invs.sante.fr/content/download/34308/169293/../3/../beh_14_15.pdf.
http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/has/2007_cabinet_medical_recommandations_HAS.pdf.
