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. 2017 Sep 1;30(4):180–191. [Article in French] doi: 10.1016/j.jpp.2017.05.001

Bonnes pratiques essentielles en hygiène à l’usage des professionnels de santé en soins de ville

PMCID: PMC7146845  PMID: 32288394

Sigles et abréviations

AES

accident d’exposition au sang

APR

appareil de protection respiratoire

ARLIN

Antenne régionale de lutte contre les infections nosocomiales

BHRe

bactéries hautement résistantes émergentes

BMR

bactéries multirésistantes

CCI

chambre à cathéter implantable

CCLIN

Centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales

CIRE

Cellule interrégionale d’épidémiologie

CISS

Collectif interassociatif sur la santé

CNAMTS

Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés

CNSD

Confédération nationale des syndicats dentaires

CTINILS

Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

DASRIA

Déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés

DM

dispositifs médicaux

DSS

Direction de la sécurité sociale

DGCS

Direction générale de la cohésion sociale

DGS

Direction générale de la santé

DGOS

Direction générale de l’offre de soins

EHPAD

Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

EPI

Équipements de protection individuelle

FAM

Foyer d’accueil médicalisé

FHA

Friction hydro-alcoolique

FNI

Fédération nationale des infirmiers

FNP

Fédération nationale des podologues

HAS

Haute Autorité de santé

HCSP

Haut Conseil de la santé publique

InVS

Institut de veille sanitaire

MAS

Maison d’accueil spécialisée

OMS

Organisation mondiale de la santé

ONSSF

Organisation nationale syndicale des sages-femmes

OPCT

Objets piquants coupants tranchants

PF2

Bureau qualité sécurité des soins de la DGOS

PHA

produit hydro-alcoolique

PICC

peripherally inserted central catheter (Cathéter central à insertion périphérique)

SF2H

Société française d’hygiène hospitalière

SRAS

Syndrome respiratoire aigu sévère

UNPS

Union nationale des professionnels de santé

URPS

Union régionale des professionnels de santé

VHB

virus de l’hépatite B

VHC

virus de l’hépatite C

VIH

virus de l’immunodéficience humaine

Participants

Comité de pilotage

Philippe Berthelot : SF2H Saint-Étienne

Olivia Keita-Perse : SF2H Monaco

Pierre Parneix : SF2H Bordeaux

Groupe de travail

Hervé Blanchard : SF2H Paris

Béatrice Croze : SF2H Valence

Martine Erb : SF2H Villeneuve d’Ascq

Jean-Ralph Zahar : SF2H Angers

Groupe de lecture (Groupe de travail IAS « ville » de la Cospin)

Sophie Alleaume : DGOS – PF2

Mariam Arvis : DSS

Sandrine Barquins-Guichard : InVS

Anne Berger-Carbonne : DGOS – PF2

Cédric Biard : URPS médecins Bretagne

Karine Blankaert : ARLIN Nord – Pas de Calais

Jean Brami : HAS

Francine Caumel-Dauphin : ONSSF – UNPS

Serge Coimbra : FNP – UNPS

Jean-Christophe Comboroure : DGS

Serge Deschaux : CNSD – UNPS

Bruno Landi : Défenseur des droits

Thierry Labarthe : URPS Bretagne

Philippe Magne : DGOS – PF2

Dominique Mena Dupont : CNAMTS

Sylvie Monier : CCLIN sud-est

Isabelle Poujol : CIRE Rhône-Alpes

Anne Raimbault : FNI – UNPS

Martine Séné-Bourgeois : CISS – Le Lien

Anne-Marie Tahrat : DGCS

Jean-Michel Thiolet : DGS

Stéphanie Schramm : CNAMTS

Eric Van Melkebeke : URPS Bretagne

Extraits des « Bonnes pratiques essentielles en hygiène à l’usage des professionnels de santé en soins de ville » SF2H, volume XXIII no 5 novembre 2015.

Hygiène des mains et port des gants

Tenue professionnelle

La tenue doit comporter :

  • tenue à manches courtes, le port d’une blouse n’est pas obligatoire ;

  • ongles courts (1 mm ou moins), sans faux ongles ni résine ;

  • aucun bijou (y compris montre ou alliance) aux mains et poignets ;

  • port d’un tablier plastique à usage unique pour les soins mouillants, souillants.

Utilisation des produits hydro-alcooliques (PHA) priorisée

Dans tous les lieux où sont réalisés des soins (cabinet médical ou paramédical, plateaux techniques, domicile ou hôtel, ou structure d’hébergement type EHPAD, FAM, MAS) :

  • pour tous les professionnels de santé ;

  • pour les prestataires internes et externes, bénévoles et autres professionnels (aide-ménagère, auxiliaire de vie…) ;

  • pour les patients lors de leurs soins ;

  • pour les visiteurs et les familles lorsqu’ils participent aux soins.

L’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique (FHA) vient en remplacement du lavage simple et du lavage hygiénique, sur des mains visiblement propres et sèches.

Attention, il ne faut pas réaliser systématiquement un lavage simple des mains1 avant une FHA car risque :

  • de décapage du film cutané lipidique et d’irritation augmentée.

Indications de l’hygiène des mains

Au plus près du soin et notamment lors des séquences et enchaînements de soins.

Par friction hydro-alcoolique

La friction doit être :

  • immédiatement avant tout contact direct avec un patient ;

  • avant tout soin propre ou tout acte invasif ;

  • entre un soin contaminant et un soin propre ou un acte invasif chez un même patient ;

  • après le dernier contact direct ou soin auprès d’un patient ;

  • avant d’enfiler des gants pour un soin ;

  • immédiatement après avoir retiré des gants.

Par lavage simple préalable à la friction hydro-alcoolique

Le lavage simple doit être préalable :

  • en cas de contact avec un liquide biologique ;

  • en cas de mains visiblement souillées (par liquide biologique ou poudre de gants) ;

  • en cas de gale ou infection à Clostridium difficile toxinogène (après le dernier soin ou contact).

Un séchage soigneux avec des essuie-mains à usage unique (à privilégier) devra être effectué avant la friction hydro-alcoolique

Bon usage du port de gants – un gant = un soin

Les gants doivent être portés ou non :

  • ne pas porter de gants lors des contacts avec la peau saine du patient (que le patient soit porteur de bactéries multirésistantes aux antibiotiques ou non) ;

  • en revanche, porter systématiquement des gants :
    • si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d’origine humaine (prélèvement sanguin et urinaire, pose et dépose de voie veineuse quel que soit le site),
    • si risque de contact avec les muqueuses ou la peau lésée (plaie chronique…),
    • lors de la manipulation des tubes de prélèvements biologiques, de linge et matériel souillés,
    • lors de tout soin lorsque les mains du soignant comportent des lésions (coupure, blessure, excoriation ou dermatose) ;
  • enfiler les gants, juste avant le soin ;

  • retirer les gants lorsque dans une séquence de soins chez un même patient, l’on passe d’un site contaminé à un site propre du corps (soins de muqueuse vers la peau saine) ;

  • ou lorsque l’on passe d’un site contaminé à un autre site contaminé ;

  • retirer et jeter les gants dès la fin du soin avant de toucher l’environnement ;

  • changer de gants entre chaque patient et lors de chaque interruption de soins (téléphone, accueil…) ;

  • ne jamais laver les gants, ni les frictionner avec un produit hydro-alcoolique (PHA) ;

  • stocker les boîtes de gants dans des conditions préservant leur intégrité et leur absence de contamination notamment à l’abri de la lumière et de la chaleur ;

  • ne pas déconditionner les gants. Toujours réaliser une FHA après l’ablation des gants.

Choix des gants à usage unique

Le choix du type de gants sans latex est justifié par les problèmes d’allergie en constante augmentation.

Ils doivent être non poudrés pour permettre une réalisation de la FHA au retrait des gants.

Situations particulières

Portage de BMR – BHRe

Compte tenu du risque de dissémination et d’impasse thérapeutique, il faut veiller à la stricte application des précautions standard

Il est impératif d’informer les structures de prise en charge du statut du patient : renforcement information dans le dossier patient

Cas d’infections virales (grippe, rotavirus, gastro-entérite, virus émergents…)

Hygiène des mains

Utiliser un produit hydro-alcoolique virucide. La norme NF EN 14476 de septembre 2013 permet de définir en complément de la virucidie classique une virucidie à spectre limité sur l’ensemble des virus enveloppés complété le cas échéant par des virus cibles qui seront alors mentionnés en plus.

Patient porteur d’une gale

Hygiène des mains

Il est nécessaire :

  • avant le soin : FHA des mains ;

  • après le soin : lavage des mains avec un savon doux (action mécanique de détergence et d’élimination des parasites), suivi d’une FHA sur mains sèches (action bactéricide) ;

  • après manipulation du linge en provenance du patient ou de son environnement : lavage des mains au savon doux suivi d’une friction. Les produits hydro-alcooliques (PHA) ne permettent pas de tuer les acariens qui se trouvent à certains moments de leur cycle de croissance à la surface de la peau.

Port d’équipements de protection individuelle (Épi) à usage unique

Gants pour tout contact avec le patient. Le port de gants ne dispense pas du lavage des mains.

Surblouse à manches longues privilégiée, complétée d’un tablier plastique à usage unique lors de soins mouillants et souillants avant le soin, à retirer et à éliminer dès la fin du soin.

Remarque :

  • concernant le linge : il doit être lavé en machine à température de 60 °C ou séquestré dans un sac fermé une semaine ;

  • pour le linge ne supportant pas 60 °C : le vaporiser avec un produit acaricide, laisser en contact 3 heures dans un sac fermé, puis circuit normal de lavage en machine ;

  • penser à tout type de textile en contact avec le patient (fauteuils, poussettes, voiture…).

Cas de patient avec une diarrhée due à Clostridium difficile toxinogène

Hygiène des mains

Il est nécessaire :

  • avant le soin : FHA des mains ;

  • après le dernier soin : lavage des mains avec un savon doux (action mécanique de détergence et d’élimination des spores bactériennes), suivi d’une FHA sur mains sèches (action bactéricide). Les PHA n’éliminent pas les spores bactériennes, elles sont éliminées par action mécanique lors du lavage des mains.

Port d’équipements de protection individuelle (Épi) à usage unique

Il est nécessaire :

  • gants et surblouse à manches longues privilégiée, complétée d’un tablier à usage unique lors des soins mouillants et souillants avant le soin et à retirer dès la fin du soin.

Hygiène des mains lors des gestes techniques

En pratique (voir le Tableau 1 ).

Tableau 1.

Bonnes pratiques des gestes de soins.

Gestes de soins Hygiène des mains avant le soin Port de gants à usage unique stériles ou non stériles Hygiène des mains après le soin
Contact peau saine Friction hydro-alcoolique Pas de gants Friction hydro-alcoolique
Situations particulières Port de gants non stériles si patient avec diarrhée à Clostridium difficile toxinogène ou porteur de gale : Lavage des mains au savon doux après retrait des gants
Ponction veineuse sur peau saine (prélèvement hors hémoculture)
Ponction artérielle pour gaz du sang
Glycémie capillaire
Non stériles
Ponction veineuse pour hémoculture Non stériles
Ponction sous-cutanée, ou intramusculaire ou intradermo Non stériles
Branchement de perfusion et manipulations sur cathéter veineux périphérique, hypodermoclyse ou épidermolyse Pas de gant
Injection intra-articulaire
Injection paravertébrale
Stériles
Branchement de perfusion et manipulation sur voie centrale
Chambre à cathéter implantable (CCI)
Cathéter central
cathéter central à insertion périphérique (PICC)
Stériles pour intervention sur le site proximal (non stériles si prolongateur) + compresses imbibées d’antiseptique alcoolique
Épuration extrarénale
Branchement et débranchement
Stériles
Pose de sonde vésicale Stériles
Manipulation sur collecteur d’urine Non stériles
Pose et manipulation de sonde gastrique
Abord de sonde gastrostomie
Non stériles
Pansements Non stériles au retrait du pansement
Stériles lors de la phase aseptique si pas d’utilisation de set à pansement
Soins podologiques Non stériles
Biopsie cutanée
Petite chirurgie
Stériles
Pose d’un implant contraceptif Stériles
Accouchement par voie basse Stériles
Rupture de la poche des eaux Stériles
Soins de cordon Non stériles
Soins buccodentaires Non stériles
Acupuncture
Mésothérapie
Non stériles

Utilisation des antiseptiques

En pratique : antisepsie pour la réalisation de quelques gestes techniques. D’une manière générale et en l’absence de contre-indications, il faut privilégier les antiseptiques alcooliques en dehors des soins sur muqueuses et peau lésée. L’utilisation d’un antiseptique relève d’une prescription.

Cette antisepsie peut être réalisée en un, deux ou quatre temps. Une antisepsie en un temps correspond à l’application d’un antiseptique. Une antisepsie en deux temps correspond à deux applications successives d’un antiseptique.

Une antisepsie à quatre temps correspond à une détersion au savon, puis rinçage avec une eau stérile ou sérum physiologique puis séchage et application d’antiseptique en respectant le temps de séchage spontané.

Situations particulières (Tableau 2 ).

Tableau 2.

Situations particulières.

Gestes de soins Type d’antiseptique Nombre de temps Durée
Injection intra-articulaire
Injection paravertébrale
Chlorhexidine alcoolique 0,5 %
Povidone iodée alcoolique
5 %a
En quatre temps 60 s
Manipulation de perfusion veineuse périphérique, sous-cutanée En un temps
Pose de cathéter pour perfusion veineuse
Pose de cathéter pour perfusion sous-cutanée (hypodermoclyse ou épidermolyse)
En quatre temps
Pose de cathéter pour perfusion périphérique de courte durée prévue pour le temps d’un examen (imagerie…) En deux temps
Branchement débranchement et manipulation des lignes d’épuration extrarénale En quatre temps
Branchement de perfusion, manipulations
 Chambre à cathéter implantable (CCI)
 Cathéter central
 Cathéter central à insertion périphérique (PICC)
En un temps
Réfection de pansements sur cathéters veineux périphériques, épidermolyse (perfusion sous-cutanée) En quatre temps
Pansements sur voies centrales
 Chambre à cathéter implantable (CCI)
 Cathéter central
 Cathéter central à insertion périphérique (PICC)
En quatre temps
Ponction veineuse pour hémoculture En quatre temps
Ponction veineuse sur peau saine (prélèvement hors hémoculture)
Ponction artérielle pour gaz du sang
Injection sous-cutanée, ou intramusculaire ou intradermo
Glycémie capillaire
Alcool 60 %–70 %
Chlorhexidine alcoolique 0,5 %
Povidone iodée alcoolique 5 %a
Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique (Biseptine®)
En un temps
Pose de sonde urinaire ou sondage évacuateur (héterosondage) Dérivés chlorés
Povidone iodée aqueuse 10 %
En quatre temps
Manipulation sur collecteur d’urine (vidange ou site de prélèvement) Chlorhexidine alcoolique 0,5 %
Povidone iodée alcoolique 5 %a
Alcool 70°
En un temps
Pose et manipulation de sonde gastrique
Abord de sonde gastrostomie
Aucun
Plaie propre et souillée
Plaie aiguë
Plaie chronique
Escarre
Plaie opératoire
Non systématique
Sur prescription médicale
Soins podologiques Non systématique
Biopsie cutanée
Petite chirurgie
Chlorhexidine alcoolique 0,5 %
Povidone iodée alcoolique 5 %a
En quatre temps 60 s
Pose d’un dispositif intra-utérin Dérivés chlorés : Dakin
Povidone iodée gynécologique 10 %
En deux temps
Accouchement par voie basse Dérivés chlorés : Dakin® ou Amukine® En quatre temps
Rupture de la poche des eaux Dérivés chlorés En quatre temps
Soins de cordon Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique (Biseptine®)
Amukine®
En deux temps
En quatre temps
Soins buccodentaires Chlorhexidine « bain de bouche »
Povidone iodée solution pour bain de bouche 10 %
En un temps
Acupuncture
Mésothérapie
Chlorhexidine + benzalkonium + alcool benzylique
Alcool à 70 %
Chlorhexidine alcoolique 0,5 %
Povidone iodée alcoolique 5 %a
En deux temps 60 s
a

Si disponible en ville, à défaut, utiliser la povidone iodée dermique 10 %.

Port du masque

Masque facial

Qui porte un masque ?

  • le patient présentant une toux suspecte d’être d’origine infectieuse et pouvant le supporter ;

  • le professionnel présentant une toux pouvant être d’origine infectieuse ou une angine ;

  • le professionnel réalisant un soin avec risque de projection ou contact avec des liquides biologiques (précautions standard) ;

  • le professionnel en contact avec un patient suspect ou atteint de pathologie à transmission respiratoire « air » ou « gouttelettes ». La tuberculose, la rougeole et la varicelle sont trois pathologies « courantes » à transmission « air ».

Quel type de masque ?

  • chirurgical (choisir un masque chirurgical répondant à la norme EN 14683) ;

  • appareil de protection respiratoire (APR) : APR type FFP2 (choisir un APR de classe d’efficacité FFP2 à usage unique répondant à la norme EN 149).

Attention : La durée maximale d’utilisation d’un équipement de protection respiratoire est définie par le fabricant (environ 3 heures), sous réserve qu’il ne soit pas manipulé.

Remarque :

  • Les APR de classe d’efficacité FFP1 n’ont plus d’indication lors des soins.

Le port de lunettes de sécurité

Le port d’une protection oculaire ou d’un masque à visière est recommandé dans le cadre des précautions standard.

Il complète la protection du professionnel de santé lors des soins avec risque de projection de sang, de liquide biologique, les lunettes de vue n’apportant pas de protection suffisante.

Ci-après, un récapitulatif des indications du port du masque (Tableau 3 ).

Tableau 3.

Indications du port du masque.

Lieux Type de situations Type de masque pour le patient Type de masque pour les professionnels
Accueil et salle d’attente
Salle de consultation
Absence de symptômes respiratoires
Accueil et salle d’attente Symptomatologie respiratoire (toux, expectorations, éternuements) Chirurgical
Salle de consultation Grippe saisonnière, bronchiolite, coqueluche… Chirurgical (à l’exception des enfants en bas âge) Chirurgical
Tuberculose bacillifère ou une suspicion de tuberculose pulmonaire
Tuberculose pulmonaire multirésistante aux antibiotiques qu’elle soit bacillifère ou non
Rougeole ou varicelle si professionnel non immunisé
Lors de la réalisation d’une expectoration induite
Prise en charge d’une suspicion d’une maladie infectieuse émergente à transmission respiratoire
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
Grippe aviaire
Coronavirus
Chirurgical retiré lors de l’examen APR-FFP2
Lors de l’examen
Lieu où sont réalisés des soins de kinésithérapie respiratoire (risque d’aérosolisation) Grippe saisonnière, bronchiolite, coqueluche
Tuberculose bacillifère ou une suspicion de tuberculose pulmonaire
Tuberculose pulmonaire multirésistante aux antibiotiques qu’elle soit bacillifère ou non
Rougeole ou varicelle si professionnel non immunisé
Lors de la réalisation d’une expectoration induite
Prise en charge d’une suspicion de maladie infectieuse émergente à transmission respiratoire
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
Grippe aviaire
Coronavirus…
APR-FFP2
Lieu où sont réalisés des soins Manipulation/utilisation d’un cathéter veineux central y compris les dispositifs de type PICC (peripherally inserted central catheter) durant la manipulation des abords proximaux
Abord d’une chambre à cathéter implantable (CCI)…
Chirurgical (sauf si le patient tourne la tête du côté opposé au soin) Chirurgical
Abord articulaire
Acte de petite chirurgie avec risque d’aérosolisation ou de projection
Acte de petite chirurgie dermatologique
Aspiration endotrachéale ou bronchique
Acte gynécologique type pose de dispositif intra-utérin
Échographie endovaginale
Accouchement

Accidents d’exposition au sang (AES) ou aux liquides biologiques

Préalables

Privilégier l’utilisation de matériels sécurisés afin de prévenir les AES.

La constitution d’un « kit AES » prêt à l’emploi facilite la prise en charge immédiate. Ce kit devrait comprendre au minimum : un flacon d’antiseptique (type Dakin), un tube de prélèvement pour effectuer la sérologie du patient source, et le matériel nécessaire pour effectuer ce prélèvement. Le consentement du patient ou du représentant légal est nécessaire.

Prévention des AES

Porter des gants lors de tout soin avec risque de contact avec le sang ou les liquides biologiques, lors de la manipulation d’objets piquants coupants tranchants (OPCT) ou d’objets qui pourraient être contaminés par du sang ou tout autre liquide biologique, y compris lors de l’utilisation de matériels sécurisés.

Respecter les bonnes pratiques lors de toute manipulation d’objets piquants, coupants tranchants souillés

Il est nécessaire :

  • ne jamais recapuchonner les aiguilles ;

  • ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous vide ;

  • jeter immédiatement sans manipulation les aiguilles et autres OPCT dans un collecteur adapté, situé au plus près du soin dont l’ouverture est facilement accessible ;

  • ne pas dépasser le niveau maximal de remplissage du collecteur ;

  • le collecteur doit être conforme à l’arrêté du 6 janvier 2006 – norme NFx30-500.

Conduite à tenir immédiate

L’affichage des consignes et des numéros d’appels nécessaires doit être effectif et à un emplacement connu.

Piqûre, coupure, ou contact direct sur peau lésée

Il est nécessaire :

  • ne pas faire saigner ;

  • nettoyer immédiatement la zone cutanée lésée à l’eau et au savon puis rincer ;

  • puis désinfecter pendant au moins cinq minutes avec un dérivé chloré (Dakin ou eau de Javel à 2,6 % de chlore actif diluée au 1/5), ou à défaut polyvidone iodée en solution dermique ou alcool à 70°.

Projection sur muqueuses et en particulier les yeux

Il est nécessaire de rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau (au moins cinq minutes).

Si port de lentilles souples, les jeter. Pour les autres types de lentilles demander l’avis d’un ophtalmologue avant de les réutiliser.

Évaluation du risque après AES et prophylaxie post-exposition

Un avis médical est indispensable le plus précocement possible, au mieux dans les quatre heures, pour évaluer l’importance du risque infectieux notamment VIH, VHB et VHC et, si besoin, initier rapidement un traitement prophylactique antirétroviral : consulter un référent médical hospitalier ou se rendre aux urgences de l’hôpital pour évaluer le risque infectieux en fonction du statut du patient source et du type d’AES.

Une recherche du statut sérologique du patient source (notamment vis-à-vis du VIH par test rapide) avec l’accord du patient doit être possible en urgence.

Dans les cabinets libéraux, des dispositions doivent être prises pour que le personnel puisse bénéficier d’une évaluation du risque et si besoin d’un traitement prophylactique, en lien avec un établissement de santé.

Les consignes et la conduite à tenir doivent être accessibles à tous. Elles doivent comporter les coordonnées de l’établissement de référence.

Déclaration de l’accident

La déclaration de l’accident de travail doit être faite dans les meilleurs délais car elle est indispensable à la garantie des droits de la victime.

Il incombe à l’employeur de le rappeler à ses salariés :

  • celle-ci doit déclarer l’accident du travail dans les 24 heures (établissements privés) à 48 heures (établissements publics) auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie, d’une mutuelle ou d’une compagnie d’assurance privée (assurance pour le risque d’accident du travail).

Suivi médical et biologique

Les personnes victimes d’un AES doivent ensuite pouvoir bénéficier d’un suivi adapté en fonction du risque évalué afin de dépister une contamination (suivi sérologique…) et de repérer d’éventuels effets secondaires en cas de traitement post-exposition.

Il est réglementaire de déclarer à l’InVS les contaminations dépistées lors du suivi (hépatite C, B et VIH).

Traitement des dispositifs médicaux et des déchets

Principes de gestion des dispositifs médicaux (DM)

Le matériel à usage unique est à privilégier (ex. : non tissé, drap d’examen, instrumentation, spéculum) (Tableau 4 ).

Tableau 4.

Classement des dispositifs médicaux et niveau de traitement requis.

Destination du matériel Classement du matériel Niveau de risque infectieux Niveau de traitement requis
Introduction dans un système vasculaire, ou dans une cavité ou un tissu stérile Critique Haut risque Privilégier le matériel à usage unique stérile
Si matériel réutilisable stérilisation
Contact avec une muqueuse ou peau lésée superficiellement Semi-critique Risque médian Désinfection de niveau intermédiaire ou usage unique stérile (spéculum par exemple)
Contact avec peau saine (stéthoscope) ou sans contact avec le patient (plateau) Non critique Risque bas Désinfection de bas niveau
Méthode de traitement
Matériel réutilisable thermorésistant Pré-désinfection par immersion dans un bain de détergent-désinfectant, nettoyage, conditionnement et stérilisation par vapeur d’eau (sous-traitance, ou appareil collectif, ou individuel et disposant d’un cycle avec plateau thermique de 18 minutes à 134 °Ca)
En milieu de ville, les appareils utilisés doivent être conformes à la norme européenne NF EN 13060 d’avril 2010 concernant les petits stérilisateurs à la vapeur d’eau dont le volume de la chambre n’excède pas 60 L. Les appareils utilisés doivent pouvoir faire des cycles de type B
Matériel réutilisable thermosensible Pré-désinfection par immersion dans un bain de détergent-désinfectant, nettoyage et désinfection par acide per acétique (si compatible) ou sous-traitance, séchage minutieux
Matériel réutilisable ne supportant pas l’immersion Désinfection à l’aide des lingettes pré-imprégnées d’un produit détergent-désinfectant validé pour milieu de soins répondant aux normes attendues en fonction du niveau de risque et dans les conditions préconisées par la SF2H
a

Les méthodes de stérilisation à chaleur sèche type Poupinel ne doivent plus être utilisées.

L’utilisation du matériel à usage unique permet de réaliser une intervention ou un acte sûr pour le patient. Il permet aussi de réduire les coûts financiers et d’organisation :

  • en cas de recours à du matériel à usage multiple, il appartient au professionnel de vérifier avant le geste que le dispositif a bénéficié d’un traitement adapté à son usage (voir Tableau 4) :
    • ce traitement doit être à la fois conforme aux bonnes pratiques mais aussi aux recommandations du fabricant pour ne pas en altérer les caractéristiques,
    • la personne en charge de ce traitement doit avoir suivi une formation adaptée incluant les aspects concernant sa propre sécurité et l’usage d’équipements de protection individuels lorsqu’ils sont nécessaires ;
  • identifier un lieu de stockage propre respectant l’intégrité des emballages des matériels à usage unique et particulièrement des DM stériles ;

  • vérifier les dates de péremption et des stocks, la date limite de validité de stérilisation, l’intégrité de l’emballage.

Principes d’élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA)

Le professionnel de santé est responsable de la production jusqu’à l’élimination des DASRIA produits. Les délais réglementaires d’élimination doivent être entendus entre la fermeture définitive de l’emballage et son incinération ou son pré-traitement par désinfection. Pour les DASRIA, une société de ramassage spécialisée doit prendre en charge le ramassage (Tableau 5 ).

Tableau 5.

Recommandations sur la prise en charge des déchets et matériels souillés.

Prise en charge des déchets et matériels souillés Recommandations
Élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux et assimilés (DASRIA) Doivent être éliminés dans des sacs en plastique ou en papier doublé intérieurement de matières plastiques, caisses en carton avec sac intérieur, fûts et jerricanes en matière plastique, mini-collecteurs et boîtes pour objets perforants, de couleur jaune et conformes aux normes
Élimination des objets piquants coupants tranchants (OPCT) Choix du collecteur
Adapté au volume de déchets produits
Système de fixation ou a minima stable
Fermeture provisoire aisée
Conforme aux normes : http://www.geres.org/14_bdd/14_bbd.htm
Gestion des OPCT et du collecteur
Ne pas recapuchonner les aiguilles, ne pas les désadapter à la main, déposer immédiatement après usage sans manipulation dans un conteneur adapté, situé au plus près du soin et dont le niveau maximal de remplissage est vérifié
À domicile, il convient de laisser le collecteur hors de portée des enfants et avec la fermeture provisoire enclenchée
Traitement des matériels réutilisables souillés Doit être effectué dans une zone spécifique, identifiée, différente de la zone de stockage, permettant de réaliser la pré-désinfection puis le traitement en fonction du niveau de risque infectieux requis

Traitement des surfaces

Principes généraux

Le respect des principes généraux sont très importants (Tableau 6 ) :

  • un local encombré et contenant trop de mobilier ne facilite pas l’entretien régulier. Les revêtements pour toutes les surfaces sont de préférence lessivables, lisses et non poreux ;

  • la désinfection des réservoirs potentiels doit concerner :
    • les surfaces en contact avec les mains (poignées, téléphone, table d’examen, claviers d’ordinateurs, plans de travail…),
    • le mobilier,
    • le matériel de rééducation,
    • les sites humides (siphons, robinetterie, évier, lavabo, sanitaires, égouttoir, poubelle),
    • le réfrigérateur,
    • les zones de stockage de matériel ou de médicaments,
    • les jouets ;
  • l’usage de produits désinfectants obéit à des principes importants avec des critères de choix précis concernant l’efficacité et la tolérance, le respect des conditions d’utilisation (dilution, temps de contact…) pour une efficacité optimale et une meilleure tolérance. La SF2H a décrit tous ces éléments dans son Guide pour le choix des désinfectants.

Tableau 6.

Recommandations sur le traitement des surfaces.

Situations Recommandations
Entretien courant des locaux Il doit être quotidien
Il concerne les sols, les surfaces et les équipements
Il comprend l’aération des locaux
Concernant les surfaces, privilégier l’utilisation de lingettes pré-imprégnées d’un produit détergent-désinfectant ou d’une chiffonnette propre à usage unique imprégnée de produit détergent-désinfectant en respectant le temps de séchage spontané
Le matériel d’entretien doit être visuellement propre et fonctionnel
Entretien courant du matériel Le réfrigérateur doit être nettoyé désinfecté puis rincé chaque semaine à l’aide d’un détergent-désinfectant agréé pour usage alimentaire. Un contrôle quotidien de la température suivi de son enregistrement doit être effectué (valeur cible < 4 °C)
Les zones de stockage de matériel ou de médicaments seront nettoyées tous les 3 mois à l’aide d’un détergent-désinfectant
Les jouets doivent être lavables (éviter les peluches et le tissu). Ils devront être nettoyés mensuellement et plus fréquemment en période épidémique, puis rincés à l’aide d’un détergent-désinfectant pour usage alimentaire
Si souillures Nettoyer immédiatement avec un détergent puis désinfecter avec un désinfectant ou de l’eau de javel (flacon d’eau de javel à 2,6 % de chlore actif dilué au 1/5) toutes les surfaces souillées par des projections ou aérosolisation de sang ou tout autre produit d’origine humaine

Vaccination des professionnels de santé

Récapitulatif des vaccinations obligatoires et recommandées pour les professionnels de santé (Tableau 7 ).

Tableau 7.

Recommandations vaccinales.

Vaccin concerné Recommandations du HCSP et Code de la santé publique Recommandations SF2Ha Modalités
DT Polio Obligatoire Une dose à âge fixe (25, 45 ans, 65 ans)b
Coqueluche Recommandé Fortement recommandé En rappel avec la dose de DT Polio
Grippe saisonnière Recommandé Une dose annuelle
Hépatite B Obligatoire Trois injections à M0, M1 et M6
Rougeole Recommandé Une dose de vaccin trivalent pour les professionnels nés avant 1980 sans antécédent de rougeole ou n’ayant pas eu 2 doses de vaccin trivalent
Varicelle Recommandé Chez les professionnels, sans antécédent de varicelle et dont la sérologie est négative, en contact avec la petite enfance (crèches et collectivité d’enfants notamment) : professions de santé en formation (à l’entrée en première année des études médicales ou paramédicales), à l’embauche ou à défaut, déjà en poste, en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses, néphrologie)

Le vaccin contre l’hépatite A est à envisager en complément dans certains milieux (exemple : petite enfance).

a

La SF2H recommande en milieu libéral pour les professionnels de santé et leurs employés la mise à jour de leurs vaccinations selon le calendrier vaccinal en vigueur.

b

Si la vaccination coquelucheuse antérieure remonte à 10 ans ou plus.

Footnotes

1

Sauf si mains visiblement souillées.

Pour en savoir plus

Affiche Les 5 indications à l’hygiène des mains en annexe que l’OMS a déclinée pour les soins ambulatoires : http://www.who.int/gpsc/5may/EN_GPSC1_PSP_HH_Outpatient_care/fr.

Outils hygiène des mains – OMS : http://www.who.int/gpsc/5may/EN_GPSC1_PSP_HH_Outpatient_care/fr.

Recommandations concernant la gestion de la gale dans les établissements de soins et médicosociaux. 2013 : http://www.cclin-arlin.fr/nosobase/recommandations/cclin_arlin/cclinParisNord/2013_Gale_CClin.pdf.

Circulaire no DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.

Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_607182/hygiene-etprevention-du-risque-infectieux-en-cabinet-medical-ou-paramedical.

http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_607696/fr/hygiene-au-cabinetmedical.

http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_607184/fr/hygiene-au-cabinetmedical-ou-paramedical-synthese-des-recommandations.

Recommandations de bonnes pratiques en hygiène en hémodialyse. Hygiènes volume XIII, avril 2005 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_bonnes-pratiqueshygiene-en-hemodialyse-2005.pdf.

Prévention de la transmission croisée : précautions complémentaires contact. SF2H, avril 2009 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_prevention-transmissioncroisee-2009.pdf.

Recommandations hygiène des mains. SF2H, juin 2009 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_hygienedes-mains-2009.pdf.

Société française de microbiologie, diagnostic des bactériémies et des fongémies-hémocultures in REMIC, Société française de microbiologie, Ed ; 2015, pp. 125–138.

Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.

Prévention des infections associées aux chambres à cathéter implantables pour accès veineux. SF2H, mars 2012 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_prevention-des-IA-aux-chambres-a-catheter-implantables-pouracces-veineux-2012.pdf.

Maîtrise du risque infectieux en établissement médicosocial fiche technique/pratique : soins d’hygiène buccodentaire. Réseau CClin-Arlin, mai 2013 : SFmésothérapie.com.

Hygiène des mains dans les soins ambulatoires de long séjour et vréhabilitation à domicile : http://www.who.int/gpsc/5may/Hand_Hygiene_When_How_Leaflet_OPC_Fr_web_2012.pdf.

Prévenir les infections associées aux soins au domicile comme au cabinet. Ministère de la Santé, 2012, flyer : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/4_MMP_2012_Flyer_IDE_liberaux_-_RV.pdf.

Circulaire no GS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.

Bon usage des antiseptiques pour la prévention du risque infectieux chez l’adulte. CCLIN sud-ouest, édition 2013 : http://www.cclin-arlin.fr/nosobase/recommandations/cclin_arlin/cclin-SudOuest/2013_Antiseptiques_CCLIN.pdf.

Surveiller prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-hygiene-en-biologie-2007.pdf.

http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/has/2007_cabinet_medical_recommandations_HAS.pdf.

Guide des bonnes pratiques de l’antisepsie chez l’enfant. SF2H, 2007 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_bonnes-pratiquesantisepsie-enfant-2007.pdf.

Prévention de la transmission croisée par voie respiratoire : air ou gouttelettes. SF2H, mars 2013 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_recommandations_airou-gouttelettes_2013.pdf.

Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-et-prevenir-les-IAS-2010.pdf.

Circulaire no DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998, relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/circulaire_249_20_avril_1998.pdf.

Arrêté du 10 juillet 2013 relatif à la prévention des risques biologiques auxquels sont soumis certains travailleurs susceptibles d’être en contact avec des objets perforants : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027914606&dateTexte=&categorieLien=id.

Arrêté du 6 janvier 2006 modifiant l’arrêté du 24 novembre 2003 relatif aux emballages des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés et des pièces anatomiques d’origine humaine : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000416613.

Guide des matériels de protection, GERES : http://www.geres.org/14_bdd/14_bbd.htm.

Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH. Rapport 2013 actualisé 2014, Pr Philippe Morlat : http://www.sante.gouv.fr/prise-en-charge-medicaledes-personnes-vivant-avec-le-vih-actualisation-2014-durapport-2013.html.

Ministère des Affaires sociales et de la Santé. Comment jeter vos déchets de soins à risques produits à domicile? 2012, 5 p. : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/Ministere_Sante/2012_depliant_dechets_ministere.pdf.

Surveiller et prévenir les infections associées aux soins. SF2H, septembre 2010 : http://sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_surveiller-etprevenir-les-IAS-2010.pdf.

Guide des bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux. CTIN – CSHPF, 1998.

La gestion des déchets dans les établissements de santé. Panorama réglementaire et propositions pratiques de mise en œuvre. Meah 2008 (Mission nationale d’expertise et d’audit hospitalier) : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/meah/2008_dechets_MEAH.pdf.

Déchets d’activité de soins à risques : comment les éliminer ? Ministère de la Santé, décembre 2009 : www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Guide_Dasri_BD.pdf.

Indications des lingettes en désinfection dans le domaine médical. SFH, novembre 2013 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_indicationsdes-lingettes-en-desinfection-dans-le-domaine-medical.pdf.

Traitement des dispositifs médicaux en ophtalmologie et en contactologie. Ministère de la Santé et de la Solidarité, novembre 2005 : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Traitement_des_dispositifs_medicaux_en_ophtalmologie_et_en_contactologie.pdf.

Guide pour le choix des désinfectants. SF2H, janvier 2015 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-pourle-choix-des-desinfectants-2015.pdf.

Guide pour le choix des désinfectants. SF2H, janvier 2015 : http://www.sf2h.net/publications-SF2H/SF2H_guide-pour-le-choixdes-desinfectants-2015.pdf.

Avis sur l’utilisation de l’hypochlorite de sodium. SF2H 2006 : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/sfhh/2006_desinfection_sterilisation_SFHH.pdf.

Entretien des locaux des établissements de soins, Recommandations. C. Clin sud-ouest, 2010 : http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinSudOuest/2010_desinfection_locaux_CCLIN.pdf.

www.invs.sante.fr/content/download/34308/169293/../3/../beh_14_15.pdf.

http://nosobase.chu-lyon.fr/recommandations/has/2007_cabinet_medical_recommandations_HAS.pdf.


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