Cette définition de la Haute Autorité de santé (HAS) s’applique aux autotests antigéniques qui, comme les tests de diagnostic rapide (TDR) et les tests rapides d’orientation diagnostique (Trod), représentent des outils complémentaires de dépistage de tous les autres tests déjà utilisés en France. Leur disponibilité élargirait encore celle des dispositifs justifiant l’isolement des porteurs du Sars-Cov-2. Explication : y recourir permet de promouvoir la démarche d’aller vers des populations éloignées du système de soins, selon la HAS.
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Le prélèvement seulement nasal serait plus accep-table que le prélèvement nasopharyngé, surtout en cas de tests répétés. Tout TDR, Trod ou autotest antigénique positif doit ensuite faire l’objet d’une confirmation par un test RT-PCR – nasopharyngé, certes, mais aussi salivaire, per-mettant de caractériser l’éventuel variant présent [1].
La HAS recommande l’utilisation et la prise en charge des TDR/Trod antigéniques sur prélèvement nasal dans les indications suivantes :
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chez les patients symptomatiques de plus de 15 ans, jusqu’à quatre jours après apparition des symptômes, en deuxième intention si le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible ;
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chez les sujets-contacts de plus de 15 ans isolés ou en cluster, en deuxième intention si le prélèvement nasopharyngé est difficile ou impossible. Comme pour les tests antigéniques nasopharyngés, à pratiquer le plus tôt possible puis à sept jours pour les sujets-contacts à haut risque au sein du même foyer qu’un sujet contaminé ou à sept jours après exposition pour les autres sujets-contacts à faible risque ;
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chez les sujets asymptomatiques de plus de 15 ans – ils ont ici un usage dans le cadre d’un dépistage itératif ciblé à large échelle – : soit en première intention, soit comme alternative aux tests antigéniques sur prélèvement nasopharyngé lorsque ce prélèvement est difficile ou impossible.
Parce qu’un autotest est réalisé en toute autonomie par le patient, du prélèvement à la lecture du résultat, la HAS en précise les indications qui ne recouvrent pas celles des TDR/Trod,et recommande l’usage des autotests anti-géniques chez les sujets asymptomatiques de plus de 15 ans dans les situations suivantes :
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indication médicale, lors d’un dépistage itératif ciblé à large échelle, en alternative aux TDR/Trod antigéniques sur prélèvement nasopharyngé ou nasal. Le choix entre Trod et autotest dépend du mode d’organisation du dépistage et de l’aptitude et de la volonté de chacun de réaliser l’un ou l’autre test ;
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indication dans le cadre d’un usage restreint à la sphère privée - par exemple avant une rencontre avec des proches. Le test devra idéalement être réalisé le jour même ou à défaut la veille de la visite.
Référence
- 1.HAS. Covid-19 : quelle place pour les tests antigéniques nasaux dans la stratégie de dépistage ? Communiqué de presse - Mis en ligne le 16 mars 2021 : www.has-sante.fr/jcms/p_3243463/fr/covid-19-quelle-place-pour-les-tests-antigeniques-nasaux-dans-la-strategie-de-depistage#toc_1_1_1